Corruption en hausse dans le secteur public

La corruption ou le détournement d’un processus gagne du terrain au Maroc.  Entre 2014 et 2015, près d’un Marocain sur deux aurait, au moins une fois, cherché à monnayer un service.

D’après le dernier rapport de Transparency International,  les tribunaux au Maroc se hissent en tête des services publics qui sont leaders de la corruption.  49% des Marocains ont déclaré  avoir payé un bakchich dans une instance judiciaire au cours des douze derniers mois. Viennent ensuite la police (39%), les hôpitaux publics (38%), les services de permis de conduire, de CIN ou de cartes électorales (33%), les administrations (29%) et l’école publique (13%).

Selon le rapport, 50% des Marocains estiment qu’un citoyen ordinaire peut lutter contre la corruption à son niveau contre 25% qui pensent, au contraire, qu’ils ne peuvent rien faire pour changer les choses.

Ainsi,  l’ONG de lutte contre la corruption qui a mené une enquête auprès de plus de 10.000 personnes dans neuf pays de la région, entre septembre 2014 et novembre 2015, réitère son appel aux pouvoirs publics à engager une véritable politique de lutte contre la corruption, loin de toute surenchère politicienne.

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