Eau potable et égouts/Casablanca : La vulnérabilité de l’infrastructure suscite ‎l’inquiétude

Casablanca a connu ces derniers jours de fortes précipitations qui ont impacté le réseau ‎du transport et ont entrainé des dégâts matériels importants, révélant la vulnérabilité ‎de l’infrastructure qui n’a pas pu supporter les grandes quantités de la pluie.‎

Certes, les récentes pluies qu’a connues notre pays ont inondé les rues et les quartiers de la ‎métropole, provoquant des pertes matérielles et humaines considérables, mais, elles ont aussi mis en ‎lumière la défaillance des infrastructures essentielles soulevant de sérieuses difficultés. De ‎très importantes sommes ont été allouées, dans ce cadre, au profit de la réparation et la ‎restructuration des infrastructures, ainsi que le renforcement du réseau d’adduction d’eau et ‎d’égouts.‎

Les intempéries de Casablanca suscitent des interrogations

Cet événement a suscité de nombreuses réactions. Une question liée aux investissements ‎mobilisés a été posée par l’Organisation marocaine pour la ‎préservation de la citoyenneté et des biens publics qui s’est enquise de « l’utilité des études ‎préliminaires menées pour lutter contre les inondations et protéger la communauté de ‎Casablanca », précisant que « cette région a eu recours à l’endettement pour des milliards ‎de dirhams en vue de réhabiliter la ville ».‎

Ces inondations ont également soulevé des questions sur la disponibilité du Fonds de ‎solidarité contre les événements catastrophiques FSEC. Les personnes touchées s’interrogent ‎sur la possibilité de bénéficier des indemnisations prévues, par ce fonds, qui a été créé par ‎le gouvernement pour dédommager les victimes de catastrophes naturelles (les crues, les ‎inondations, les tremblements de terre, …). Dans un communiqué, ce ‎Fonds répondait aux préoccupations des citoyens en précisant qu’il «suit avec beaucoup d’intérêt et de ‎préoccupation les intempéries que connaît le Royaume depuis le 5 janvier 2021 et les dégâts ‎subis par les citoyens, en particulier dans la ville de Casablanca».‎

Il convient de rappeler que ce Fonds prévoit, dans le cadre des événements catastrophiques, ‎que « seules les victimes ayant subi un préjudice corporel occasionné directement par ‎l’événement catastrophique, y compris les personnes prenant part aux actions de secours, de ‎sauvetage et de sécurisation liée à cet événement, ou leurs ayants droit, en cas de décès ou ‎de disparition desdites personnes, et es membres d’un ménage dont la résidence principale ‎est rendue inhabitable directement par ledit évènement », seront éligibles aux indemnités ‎accordé, selon un arrêté du chef de gouvernement.‎

Des mobilisations pour limiter les dégâts

Dans une déclaration à la presse, le Directeur Général de Lydec, Jean Pascal Darriet, a présenté des excuses à tous les citoyens touchés par les fortes précipitations enregistrées dans la ‎région du 5 au 8 janvier, et a indiqué que « les équipes de la société sont présentes sur le ‎terrain depuis le début de cette semaine afin de limiter les impacts des fortes pluies qu’a ‎connues la ville, ajoutant qu’environ 800 agents et 300 pompes de drainage ont été ‎mobilisés pour cette opération ». De son côté, le Wali de la région de Casablanca–Settat, ‎Gouverneur de la préfecture de Casablanca, Said Ahmidouch, a effectué, à la tête d’une ‎délégation officielle, une visite dans plusieurs lieux impactés par les pluies torrentielles qui ‎se sont abattues ces derniers jours sur la métropole, pour examiner les dégâts et les pertes ‎dues aux fortes précipitations.‎ Ces pluies torrentielles ont attiré, également l’attention des médias internationaux qui ont ‎fait plusieurs articles et reportages en visitant les maisons qui se sont écroulées et les accès ‎à la ville qui sont bloqués. ‎

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