L’OMS a jugé vendredi « très élevé » le risque pour la santé publique de l’actuelle flambée d’Ebola en République démocratique du Congo (RDC), alors qu’au total 45 cas ont été signalés, dont 14 confirmés et 25 cas mortels.
Le risque régional englobant les voisins de la RDC passe de « modéré » à « élevé », selon l’Organisation mondiale de la santé qui s’est déclarée « très préoccupée » par l’arrivée d’Ebola dans une zone urbaine de la province de l’Équateur (nord de la RDC).
Cette réévaluation fait suite à la confirmation d’un premier cas urbain de la maladie, dans la ville de Mbandaka, annoncée mercredi soir par les autorités rd-congolaises.
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« L’apparition d’un cas d’Ebola dans une zone urbaine est très préoccupante et l’OMS et ses partenaires travaillent ensemble pour intensifier rapidement la recherche de tous les contacts du cas confirmé », a déclaré Matshidiso Moeti, directeur régional de l’OMS pour l’Afrique.
L’agence onusienne a réuni ce vendredi son comité d’experts pour examiner les risques internationaux de l’épidémie d’Ebola en RDC.
A l’issue de cette réunion, l’organisation décidera s’il convient de déclarer une « urgence de santé publique de portée internationale », ce qui entraînerait une plus grande implication internationale, la mobilisation de la recherche et des ressources.
L’OMS déploie une trentaine d’experts en RDC pour mener des activités de surveillance à Mbandaka (nord), en collaboration avec le ministère local de la Santé et d’autres partenaires.
Elle s’apprête pour la première fois à utiliser un vaccin expérimental contre le virus d’Ebola, après avoir reçu le feu vert des autorités de ce pays où elle a acheminé un premier lot de 4000 doses de ce vaccin jugé prometteur.