Élevage/Chaîne alimentaire: L’essentiel des objectifs de la convention sur la lutte contre l’antibiorésistance

Voici l’essentiel des objectifs opérationnels de la convention de partenariat relative à la lutte contre l’antibiorésistance dans le secteur de l’élevage et dans la chaîne alimentaire, signée, mardi à Rabat, entre le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts et les partenaires sectoriels concernés:

– Œuvrer pour le renforcement de l’organisation de la surveillance, de l’utilisation des données et la production d’indicateurs de suivi commun aux parties prenantes concernées;

– Instaurer un groupe de de travail « Antibiorésistance » dans le secteur de l’élevage et la chaine alimentaire;

– Instaurer un plan de surveillance et de contrôle pour mesurer l’incidence de l’antibiorésistance chez les bactéries commensales des animaux et chez certaines bactéries zoonotiques;

– Développer et maintenir une base de données centrale d’utilisation des antibiotiques à usage vétérinaire;

→ Lire aussi : Ministère de l’Agriculture: le budget d’investissement à près de 15,5 MMDH en 2022

– Renforcer la traçabilité de la prescription d’antibiotique destinés aux animaux producteurs de denrées alimentaires;

– Veiller à la généralisation des éleveurs des registres d’élevage qui tracent l’utilisation de toute substance chimique et médicamenteuse ainsi que la tenue des ordonnances correspondantes; – Fixer des valeurs cibles de réduction de la consommation des antibiotiques et des valeurs d’alerte de consommation d’antibiotiques par secteur d’activité;

– Introduire des variations nécessaires au niveau des dossiers d’autorisation de mise sur le marché des médicaments vétérinaires afin que les notices des antibiotiques à usage vétérinaire autorisés sur le marché national soient adaptées;

– Sensibiliser les vétérinaires prescripteurs à un plus large usage des antibiogrammes avant toutes délivrance d’antibiotiques dans les secteurs de l’élevage;

– Sensibiliser les éleveurs à respecter les prescriptions des vétérinaires; – Mettre en place un module de formation sur l’antibiorésistance dans le cursus vétérinaire;

– Collaborer pour réaliser des études, organiser des colloques, des cycles de formation et des manifestations scientifiques et techniques en relation avec l’antibiorésistance.

( Avec MAP )

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