Enseignement : La colère des docteurs fonctionnaires

Après les enseignants auprès des AREF et les directeurs des écoles, il semble que les docteurs aussi sont mécontents du système et annoncent la tenue d’une marche nationale, le dimanche 3 novembre. Dans un communiqué, rendu public, depuis quelques jours, ces derniers considèrent que leurs revendications auraient été « ignorées » par le gouvernement.  

La grogne continue dans le département de l’Education. Cette fois, les docteurs de la fonction publique dénoncent « la dévalorisation » de leurs diplômes, ainsi que « le manque de réactivité du gouvernement » face à leurs revendications. L’Union générale nationale des docteurs du Maroc (UGNDM), a ainsi publié un communiqué, depuis quelques jours, annonçant la tenue d’une marche nationale, demain, à Rabat.

Les docteurs fonctionnaires reprochent ainsi au gouvernement, « le dénigrement des compétences des doctorants de la fonction publique » et dénoncent « la marginalisation » que leur dossier revendicatif aurait subi de la part du ministère de tutelle.

Ce syndicat estime que « les docteurs sont prêts à contribuer à la recherche scientifique au Maroc et à la mise en valeur des services publics ». Pour l’Union, « cela ne nécessitera pas d’investissement financier de la part du gouvernement ».

Dans son communiqué, elle exhorte le gouvernement à « rendre justice » aux docteurs fonctionnaires, « de protéger leurs droits les plus élémentaires, sans conditions ni obstacles» et « de changer leur statut à Professeur chercheur », afin de réinvestir leurs compétences dans toutes les spécialités.

Pour cette Union, « les postes transversaux dans les universités compliquent davantage le dossier des docteurs de la fonction publique, vu la pénurie desdits postes en plus des dysfonctionnements les entachant ». 

Rappelons que le ministère de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique avait publié une circulaire, qui attribue des missions aux cadres supérieurs et docteurs de la fonction publique, au sein des centres des métiers de l’Education et de la Formation. Une mesure que l’UGNDM considère comme «une dévalorisation » du diplôme du docteur.

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