Fin de cavale pour Félix Bingui, le narcotrafiquant français arrêté par la BNPJ

Par Soufiane Ghellaf

Dans un effort continu pour lutter contre le trafic de drogues illicites à l’échelle mondiale, le Maroc a récemment démontré son rôle de leader en matière de coopération internationale et régionale.

La Police judiciaire nationale marocaine (BNPJ) a procédé à l’arrestation d’un individu de 34 ans, identifié comme un baron de la drogue de renommée internationale, lors d’une opération méticuleuse le vendredi 8 mars.

L’opération de sécurité étendue a permis de localiser et d’arrêter l’individu, qui était en fuite et présumé à la tête d’un réseau criminel impliqué dans le trafic international de stupéfiants. L’arrestation a eu lieu après une surveillance intensive des cachettes potentielles dans diverses villes marocaines.

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Le suspect, Félix Bingui, a été arrêté à Casablanca, vendredi 8 mars dirigeait le gang Yoda basé à Marseille, était recherché par Interpol pour son implication présumée dans la création de réseaux criminels et d’opérations de blanchiment d’argent. Suite à son arrestation, il a été placé en détention provisoire et présenté devant le tribunal de Casablanca le samedi 9 mars, en attendant une éventuelle extradition.
Dans une déclaration, le ministre français de l’Intérieur a salué l’arrestation, soulignant l’impact significatif sur la lutte contre le narcotrafic et exprimant sa gratitude envers les autorités marocaines pour leur collaboration.

Parallèlement, une autre opération menée le samedi 9 mars par la police judiciaire régionale de Dakhla a conduit à l’arrestation d’une citoyenne estonienne, également recherchée par Interpol.

Ces événements surviennent dans un contexte où, selon les données de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), la consommation mondiale de drogues, y compris de substances synthétiques, a augmenté de 23% au cours de la dernière décennie. De plus, les liens entre le trafic de drogue et divers acteurs non étatiques, tels que des groupes terroristes et séparatistes, sont de plus en plus préoccupants, ces derniers utilisant les profits de leurs activités illicites pour alimenter l’instabilité régionale et internationale.

La réélection du Maroc à la tête de la commission des stupéfiants de l’ONU pour un mandat de quatre ans, débutant le 1er janvier 2024, témoigne de l’engagement du pays et de son rôle pionnier dans les efforts pour contrer le fléau mondial de la drogue et de la criminalité connexe.

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