France: le gouvernement durcit les peines encourues par les agresseurs de policiers
Le premier ministre français, Jean Castex, a annoncé, lundi soir, un durcissement des peines contre les agresseurs de policiers ou de gendarmes.
Ces annonces ont été faites à l’issue d’une réunion organisée à Matignon avec les représentants des syndicats de policiers, quelques jours après les meurtres d’une fonctionnaire de police à Rambouillet et d’un policier à Avignon.
« Effectifs et moyens supplémentaires, budget en hausse constante : la sécurité des Français a été, est et demeure la priorité de ce quinquennat », a écrit le chef du gouvernement sur Twitter.
« Pour mieux protéger ceux qui nous protègent, j’ai pris ce soir des engagements concrets devant les représentants de nos policiers », a-t-il dit.
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M. Castex a fait savoir que la peine de sûreté sera portée à trente ans pour les personnes condamnées à la perpétuité pour un crime commis contre un policier ou un gendarme et les réductions de peines seront plus strictement limitées.
Les violences contre les forces de sécurité intérieure seront désormais des délits spécifiques plus durement réprimés et les refus d’obtempérer, trop souvent responsables de meurtres ou de blessures graves, seront punis plus fortement, a ajouté le locataire de Matignon.
Selon lui, chaque parquet devra désigner un référent responsable de l’amélioration de la réponse pénale lorsque l’agression concerne un policier ou un gendarme.
Et d’ajouter que le rappel à la loi sera par ailleurs abrogé au bénéfice d’autres formes de réponse pénale, comme les travaux d’intérêt général.
Un policier a été abattu mercredi lors d’une opération antidrogue mercredi à Avignon (Vaucluse) alors qu’il intervenait près d’un point de trafic de drogue de la Cité des papes, quelques jours après l’assassinat d’une fonctionnaire de police devant le commissariat de Rambouillet.
( Avec MAP )