Gazoduc Maroc-Nigéria : processus de finalisation de l’accord intergouvernemental
Le projet d’envergure du Gazoduc Nigeria-Maroc a franchi une étape décisive. Ce mégaprojet énergétique va alimenter l’Afrique continentale en gaz naturel, réduisant ainsi la dépendance de ces États africains à l’égard de leurs fournisseurs traditionnels de gaz naturel. L’Accord Intergouvernemental (IGA) et l’Accord de Gouvernement Hôte (HGA) ont été organisés à Rabat et à Marrakech, à l’initiative de l’ONHYM et de la NNPC.
Dans le cadre du projet du Gazoduc Nigeria-Maroc, initié par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et l’ancien Président nigérian Muhammadu Buhari, et soutenu par l’actuel Président Bola Tinubu, un Accord Intergouvernemental entre le Royaume du Maroc, la République Fédérale du Nigeria et les États traversés est en cours de finalisation.
La Commission Économique de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) organise à Abidjan, du 27 au 30 août 2024, avec l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) et la Nigerian National Petroleum Company Limited, en charge du développement du projet, un atelier de travail impliquant les experts de l’ensemble des États traversés, les départements ministériels et les sociétés nationales.
À la suite de l’Accord Intergouvernemental (IGA) et de l’Accord de Gouvernement Hôte (HGA), organisés à Rabat et à Marrakech, à l’initiative de l’ONHYM et de la NNPC, l’IGA est un traité entre les États traversés qui définit les règles de fonctionnement, de gestion et de gouvernance du système de gazoduc. Quant au HGA, il régit la relation entre la société de projet et l’État hôte sur le territoire duquel se situe l’infrastructure.
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Cette réunion fait suite aux divers rounds de négociations des dispositions de l’Accord Intergouvernemental (IGA) et de l’Accord de Gouvernement Hôte (HGA), organisés à Rabat et à Marrakech, à l’initiative de l’ONHYM et de la NNPC.
Conformément à tout projet de gazoduc transfrontalier, l’IGA est un traité entre les États traversés qui définit les règles de fonctionnement, de gestion et de gouvernance du système de gazoduc. Quant au HGA, il régit la relation entre la société de projet et l’État hôte sur le territoire duquel se situe l’infrastructure.
La présence de l’ensemble des pays traversés, à savoir la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, la République de Guinée, la Guinée-Bissau, la Sierra Leone, le Liberia, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Bénin et le Nigeria, montre leur ferme engagement pour la réalisation du projet.
Ce projet contribuera à l’accélération de l’accès à l’énergie pour tous, à l’amélioration des conditions de vie des populations, à l’intégration des économies de la sous-région et à l’atténuation de la désertification grâce à un approvisionnement en gaz durable et fiable, respectant les nouveaux engagements du continent en matière de protection de l’environnement.
La concrétisation du projet de Gazoduc Nigeria-Maroc est une composante du renforcement de la coopération Sud-Sud. Un momentum entraînant une nouvelle dynamique positive, revêtant des dimensions économiques, politiques et stratégiques.
D’un point de vue géopolitique, ce projet d’envergure énergétique va constituer un levier de souveraineté et d’indépendance pour les pays africains. Ces pays vont fortement réduire leur dépendance aux importations d’hydrocarbures en favorisant l’intégration régionale.