Grève chez Volkswagen : Les négociations collectives au point mort
Les négociations entre Volkswagen et ses salariés, représentés par le syndicat IG Metall, sont toujours dans l’impasse après une quatrième séance de dialogue social, tenue lundi.
Les discussions se sont intensifiées, accompagnées de rassemblements, avec environ 68.000 salariés prenant part à la grève d’avertissement déclenchée le 2 décembre, selon la presse locale.
« Malgré un état d’esprit qualifié de constructif, un accord semble encore éloigné », a déclaré Arne Meiswinkel, responsable des négociations pour le constructeur automobile allemand, cité par la presse.
Volkswagen maintient ses positions initiales, exigeant une réduction salariale de 10% et n’excluant pas la fermeture de sites pour financer ses investissements futurs.
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De leur côté, les salariés rejettent toute réduction salariale et proposent une réduction du temps de travail dans les usines en surcapacité.
Thorsten Gröger, négociateur pour IG Metall, a salué des discussions « plus ouvertes », mais conditionne tout accord à l’abandon des fermetures de sites.
La présidente du comité d’entreprise, Daniela Cavallo, a, quant à elle, réaffirmé son opposition à tout plan de licenciements massifs ou de fermetures d’usines.
Une issue avant les fêtes de fin d’année est envisagée, mais elle dépend d’un compromis des deux parties. Une nouvelle série de négociations est prévue pour les 16 et 17 décembre.
Avec MAP