Hausse des salaires: Les syndicats des collectivités territoriales montent au créneau

Tous en grève!” Clament, dans un élan de solidarité sans précédent, les employés des collectivités territoriales, représentés par une coalition de quatre syndicats, qui lassent de négocier décident d’intensifier leur mouvement de grève. Face à l’absence de réponse du ministère de l’Intérieur à leurs revendications. Pour se faire entendre, ils envisagent des manifestations d’envergure devant les locaux du ministère les 23, 24 et 25 avril prochains.

C’est le branle bas, pour les  syndicats des collectivités territoriales qui ont pris la décision de mener une série de protestations nationales qui, d’ailleurs perdurent depuis plusieurs mois. Ces derniers dénoncent des conditions de travail précaires et une discrimination flagrante comparativement à d’autres secteurs publics.

La coordination syndicale, composée de l’Union marocaine du travail, de la Confédération démocratique du travail, de la Fédération générale des travailleurs du Maroc et de la Fédération démocratique du travail, a établi un calendrier de grèves pour mars et avril, culminant avec la grève annoncée fin avril.

La coordination nationale des agents de grade supérieur, a exprimé la détermination de la coordination à prendre des mesures plus radicales si le dialogue n’est pas entamé avec le ministère avant la fin d’avril. Elle souligne également le contraste avec d’autres ministères qui ont choisi la voie du dialogue, pointant du doigt une discrimination systématique qui va à l’encontre de l’égalité de traitement des citoyens, principe fondamental de la constitution.

Les revendications des syndicats, incluent une hausse générale des salaires et le respect des libertés syndicales, et répondent, selon elle comme justes et légitimes, aux besoins des 89.741 fonctionnaires du secteur, selon les chiffres de la Direction générale des collectivités territoriales (DGCT).

En outre, les syndicats maintiennent que leur demande d’une augmentation salariale nette d’au moins 2.000 dirhams par mois est pleinement justifiée. Ils mettent en lumière les défis financiers auxquels les collectivités territoriales sont confrontées, entravant leur mission et leur capacité à investir, en raison de mécanismes de financement inadéquats.

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