Investiture du nouveau président colombien Ivan Duque
Le nouveau président colombien, Ivan Duque, a pris officiellement ses fonctions, mardi, lors d’une cérémonie tenue à Bogotá, en présence des membres du Congrès et de plusieurs chefs d’État et de représentants de plusieurs pays.
A son arrivée en compagnie de son épouse et de ses trois enfants, à l’emblématique Place Bolivar, au centre historique de Bogotá, ou s’est déroulée cette cérémonie, Duque a été accueilli sous les applaudissements de 4.000 convives, dont 10 chefs d’Etat d’Amérique latine et des représentants de 17 pays étrangers, ainsi que des diplomates accrédités à Bogotá.
Devant le président du Congrès, Ernesto Macías, qui a présidé cette cérémonie d’investiture, Duque a prêté serment en tant que nouveau président de la République de Colombie, sous un tonnerre d’applaudissements et de vivats de ses partisans. Le successeur de Juan Manual Santos a ainsi juré de respecter la Constitution et les lois du pays sud-américain, avant de recevoir le serment de sa vice-présidente, Marta Lucía Ramírez, première femme élue à ce poste dans l’histoire de la Colombie.
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Duque (42 ans) a par la suite prononcé un long discours dans lequel il a présenté les grandes lignes de son mandat présidentiel de 4 ans, réaffirmant ses promesses électorales. Il a notamment annoncé que des « correctifs » seront apportés à l’accord de paix signé en 2016 avec l’ex-guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), tout en promettant de durcir les négociations avec l’Armée de libération nationale (ELN), dernière guérilla encore active dans le pays sud-américain.
Le nouveau chef d’État s’est également engagé à relancer l’économie du pays à travers, entre autres, des allégements fiscaux au profit des entreprises pour encourager l’emploi et les investissements, promettant de porter à plus de 4% le PIB annuel de la Colombie, outre l’amélioration des conditions de vie des couches défavorisées, à travers l’instauration d’une plus grande justice sociale. Duque s’est de même engagé à lutter contre la criminalité, les cultures illicites et la corruption. Lors de cette cérémonie, Marta Lucía Ramírez, a également prêté serment en tant que vice-présidente, devenant ainsi la première femme dans l’histoire du pays sud-américain à occuper ce poste.
Il est rappeler que SM le Roi Mohammed VI a été représenté à cette cérémonie par Habib El Malki, président de la Chambre des représentants.
