Investiture républicaine: les géants de Wall Street à la rescousse de Nikki Haley
Les grands donateurs de Wall Street se mobilisent pour renforcer leur soutien à l’ancienne ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU, Nikki Haley, en lice avec l’ancien président Donald Trump pour l’investiture du Parti républicain en vue de la présidentielle américaine de novembre prochain, rapporte l’agence Bloomberg.
L’ancien gouverneur de Caroline du Sud, qui se présente comme centriste, a concédé deux défaites consécutives face au magnat de l’immobilier lors du Caucus de l’Iowa et la primaire du New Hampshire.
Dans son discours à l’issue du dernier scrutin, Haley a déclaré qu’elle compte poursuivre ses efforts afin de renverser la tendance face à Donald Trump, qui demeure le grand favori pour défendre les chances des républicains face au rival démocrate, le président Joe Biden.
Après la défaite de mardi dernier, des voix au sein du Parti d’Abraham Lincoln se sont élevées, demandant à Haley de se retirer de la course en faveur de Trump, indique le média, relevant que les riches donateurs de Wall Street et un groupe financé par l’homme d’affaires Charles Koch se mobilisent pour que Haley se maintienne dans la course.
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Dans ce cadre, les milliardaires Stanley Druckenmiller, Henry Kravis, Ken Langone et Cliff Asness prévoient d’organiser une collecte de fonds à New York en faveur de Haley le 30 janvier, croit savoir Bloomberg, se demandant si ce soutien financier va aider la candidate à rebondir face à un Trump déterminé à rééditer le duel de 2020 avec Joe Biden.
« Si les partisans bien nantis de Haley décident qu’elle n’a pas de chance de décrocher la victoire, ils pourraient couper le financement et mettre fin à sa candidature », écrit l’auteur de l’article.
Pour plusieurs observateurs, la défaite de Haley dans le New Hampshire réputé pour son électorat modéré soulève des doutes quant à sa capacité à se maintenir dans la course à l’investiture du Grand Old Party. Désormais, l’ancienne ambassadrice mise sur la primaire de Caroline du Sud prévue le 24 février.
Même dans cet Etat du Sud-Est américain où elle a servi en tant que gouverneur du 2011 à 2017, les chances de Haley semblent infimes d’autant plus que Donald Trump la devance par plus de 30% dans les intentions de vote, selon un nouveau sondage de RealClearPolitics.
Bloomberg relève en outre que malgré une défaite qui semble inévitable, les donateurs croient que Haley est promise à une carrière politique, en soulignant que leur soutien en sa faveur est un investissement dans l’avenir.
Avec MAP
