IPC: l’amélioration du classement du Maroc est « une avancée importante »
L’amélioration de huit rangs (3 points) du classement du Maroc dans l’Indice de perception de corruption (IPC) est « très honorable et non circonstancielle, ce résultat étant obtenu sur deux années consécutives », a affirmé, jeudi à Rabat, le Chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani.
Dans son allocution à l’ouverture du Conseil de gouvernement, M. El Otmani a évoqué le rapport annuel de Transparency International publié mardi, affirmant que « pour la première fois le Maroc réalise un classement honorable à la fois au niveau africain et arabe qui dépasse la moyenne des groupes de pays africains, arabes, du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Le Maroc a amélioré son classement ces deux dernières années, en passant de 37points/100 en 2016 à 40/100 en 2017 puis à 43/100 (2018), a-t-il insisté.
Après avoir salué les efforts de l’ensemble des intervenants, le Chef du gouvernement a souligné que « la lutte contre la corruption est structurelle et tributaire de la collaboration de tous: institutions constitutionnelles, pouvoirs judiciaire et législatifs, société civile, hommes d’affaires et médias. « Nous avons la volonté de faire mieux dans ce sens « , a-t-il assuré.
→ Lire aussi : Indice de Perception de la Corruption 2019 : le Maroc gagne trois points et huit places
À cet égard, M. El Otmani a indiqué que la Commission nationale Anti-Corruption (CNAC), qui a commencé son travail en 2017, tiendra une réunion dans les jours qui viennent pour faire le bilan de la période précédente et définir le programme 2019.
La réunion de la CNAC sera l’occasion de traiter des chantiers futurs en vue d’aboutir à davantage de réalisations, vu son l’impact certain cette dernière sur la vie des citoyens et les entreprises, a-t-il ajouté, relevant que l’objectif est d’obtenir des résultats palpables sur le terrain. M. El Otmani a appelé l’ensemble des départements ministériels à aller de l’avant dans la réalisation des chantiers de réforme « afin d’être au niveau des aspirations de SM le Roi Mohammed VI et des citoyens », saluant certaines réalisations comme l’adoption de la loi relative au droit d’accès à l’information, la réforme des Centres régionaux d’investissements pour en faire des institutions publiques soumises au contrôle financier.
Il a également rappelé la mise en place de l’Agence de développement numérique qui doit veiller à la dématérialisation des différents services, de manière à faciliter la lutte contre la corruption et permettre des économies de temps et d’efforts pour les citoyens.
Le Chef du gouvernement a appelé tous les départements ministériels à se tenir prêt pour répondre aux demandes d’information conformément à la loi régissant l’accès à l’information, qui entrera en vigueur le 12 mars prochain.