Irak: La désobéissance civile a ralenti l’exportation du pétrole
Près de 90.000 barils de pétrole destinés à l’exportation sont bloqués dans le nord de l’Irak à cause des routes coupées par un large mouvement de protestation dans le sud, qui regroupe les principales infrastructures portuaires du pays, a indiqué, jeudi, un responsable.
Le champ de Qayyara, au nord-ouest de l’Irak n’a pas pu livrer sa production quotidienne de 30.000 barils de pétrole par jour à travers Bassora, dans le sud, pendant trois jours, a indiqué cette source aux médias sous couvert de l’anonymat, ajoutant que la situation sera rétablie dès « la réouverture des routes ».
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La situation dans laquelle se trouve le deuxième producteur de l’Opep, avec 3,4 millions de barils par jour, s’explique, selon le responsable, par l’incapacité de l’Irak d’assurer ses exportations, diminuées suite aux problèmes de liaison entre les champs d’exploitation et les voies d’exportations portuaires.
Dans le sud, la désobéissance civile empêche l’accès des employés à la compagnie pétrolière publique de Nassiriya et à une raffinerie de Diwaniya.
Selon les experts, le pétrole représente 90% des recettes de l’Irak et tout impact sur ses exportations pourrait être « catastrophique ».