Italie: la situation épidémique est « aiguë »

Le ministère de la Santé italien a défini la situation épidémique comme « aiguë », caractérisée par un taux de transmission élevé du covid-19 dans la majeure partie du pays et par la propagation du nouveau variant Omicron.

Dans une circulaire, le ministère a recommandé « l’activation en temps voulu au niveau régional de toutes les mesures organisationnelles visant à faire face, dans les semaines à venir, à une éventuelle augmentation, voire soutenue, de la demande de soins de santé liée à l’infection au SarsCoV2, tant au niveau territorial qu’hospitalier ».

Au cours des huit dernières semaines, il y a eu une augmentation rapide de l’incidence, qui atteint désormais 241 cas pour 100.000 habitants et du taux d’occupation des lits en soins intensifs qui s’approche au seuil d’alerte national fixé à 10 %.

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Le ministère renvoie donc les Régions aux circulaires déjà émises pour la gestion des vagues pandémiques précédentes et qui concernent notamment les mesures de refonte de l’activité envisagée considérée comme reportable, les indications pour les femmes enceintes et les nouveau-nés, réorganisation des services hospitaliers et de proximité pour la gestion des urgences avec le renforcement des lits et l’assistance sur le territoire.

Les anesthésistes italiens prévoient une augmentation de 70% des admissions en réanimation à cause du covid-19 d’ici deux à trois semaines, appelant ainsi au confinement pour les non vaccinés.

« À l’heure actuelle, 9.000 places sont déjà occupées en soins intensifs. Le nombre des non vaccinés en réanimation a connu une hausse rapide de 32% lors des deux dernières semaines alors que nous faisons face à une pénurie de médecins« , a déclaré à l’Agence italienne de presse (ANSA) le président de l’association italienne des anesthésistes hospitaliers, Alessandro Vergallo.

Pour lui, « la solution à la quatrième vague ne consiste pas à augmenter le nombre de zones de soins intensifs et médicaux, mais à adopter des mesures de confinement social plus drastiques pour freiner la circulation du virus, comme le confinement strict pour les non vaccinés« .

(Avec MAP)

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