Japon: Huawei et ZTE vont être exclus par le gouvernement
Le gouvernement japonais prévoit d’interdire l’utilisation d’équipements des groupes chinois Huawei et ZTE, considérés comme étant une menace pour la sécurité, selon des médias nippons vendredi.
Les États-Unis ont demandé à leurs alliés d’éviter les produits fabriqués par les deux compagnies, à cause des craintes qu’ils ne servent à mener des cyberattaques, a expliqué le Yomiuri, citant des sources gouvernementales anonymes.
La décision pourrait intervenir dès lundi, indique le quotidien Yomiuri Shimbun et l’agence de presse Jiji.
Les produits japonais utilisant des composants des deux sociétés chinoises seront aussi bannis, ajoute la même source.
Le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, a souligné que le Japon « coopérait étroitement avec les États-Unis » sur les questions de sécurité informatique.
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Huawei vient de subir un coup dur avec l’arrestation au Canada de sa directrice financière et fille du fondateur, à la demande des États-Unis. Les autorités américaines soupçonneraient le géant chinois d’avoir exporté depuis 2016, au moins, des produits d’origine américaine vers l’Iran et d’autres pays visés par des sanctions américaines, en violation des lois des États-Unis.
Le gouvernement fédéral a demandé officiellement en début d’année à ses opérateurs télécoms de ne pas s’équiper de produits chinois. Dans la foulée, plusieurs pays ont fermé la porte à Huawei, comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
ZTE avait dû arrêter la grande partie de ses activités, menaçant sa pérennité. L’entreprise s’en était finalement sortie en payant une amende d’un milliard de dollars.