Jeudi 15 novembre : le prix du baril régresse
A Singapour, les cours du pétrole ont repris leur chute ce jeudi en Asie après avoir rebondi, des estimations sur les stocks de brut américain fragilisent à nouveau un marché inquiet du trop-plein d’offre.
Vers 04h00 GMT, le baril de « light sweet crude », référence américaine du brut, pour livraison en décembre, cédait 30 cents à 55,95 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en janvier, reculait de 25 cents à 65,87 dollars. La fédération professionnelle privée American Petroleum Institute (API) a fait état d’une hausse notable des stocks de brut durant la semaine achevée le 9 novembre. Le bond de 8,79 millions de barils, le sixième en six semaines, est plus important que prévu, ajoute API. « L’inventaire de l’API est un nouveau coup aux cours du pétrole, l’extraordinaire élan de l’offre américaine croissante ne cesse de surprendre », a commenté Stephen Innes, analyste chez Oanda.
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Les chiffres officiels des autorités américaines sont attendus dans la journée de jeudi. Margaret Yang, de CMC Markets, relève que les spéculations sur une limitation supplémentaire de la production d’or noir par l’OPEP et ses alliés n’ont rien fait pour soutenir les cours. « Avant qu’on ait un accord ferme OPEP+, je crois que les cours vont rester sous pression », a-t-elle déclaré à l’AFP. L’Arabie saoudite, membre principal de l’OPEP, a notamment affirmé lundi qu’elle envisageait de réduire sa production d’environ un million de barils par jour pour rééquilibrer le marché, bien que ce projet ait été critiqué par le président américain Donald Trump dans un tweet.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole se réunira début décembre à Vienne. Mercredi, le Brent a terminé à 66,12 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 65 cents. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le WITI a pris 56 cents à 56,25 dollars.