Le jugement des accusés de Gdim Izik répond parfaitement aux critères d’un procès équitable
Le jugement des accusés des événement de Gdim Izik répond parfaitement aux critères d’un procès équitable, dans le respect de la présomption d’innocence, a affirmé, Sophie Michez, avocate belge et observatrice internationale. Mme Michez, qui a dit avoir suivi le procès depuis les premières audiences, a exprimé, dans une déclaration à la MAP, son étonnement vis-à-vis des propos relatés par certains supports médiatiques français prétendant que ce procès ne répondait pas aux critères internationaux d’un procès équitable et ne respectait pas le principe de la présomption d’innocence.
Le président tient à donner la parole aux accusés lors des audiences, plus que le temps nécessaire, dépassant parfois 4 heures, a-t-elle dit, déplorant leur refus de répondre aux questions de la défenses des familles des victimes. Elle a regretté que les accusés tentent de faire de ce procès une affaire politique, émettant le souhait que les familles des victimes soient également entendues lors des prochaines audiences.
Les événements de Gdim Izik, survenus en octobre et novembre 2010 avaient fait 11 morts et 70 blessés parmi les forces de l’ordre et quatre parmi les civils, ainsi que d’énormes dégâts matériels au niveau des établissements publics et des biens privés d’autrui.
Les accusés sont poursuivis pour constitution de bandes criminelles et violences sur les forces de l’ordre ayant entraîné leur mort avec préméditation, mutilation de cadavres et complicité, conformément aux dispositions des articles 293,294, 297 du code de procédure pénale.