Des juristes jettent la lumière sur la question du Sahara marocain du point de vue du Droit international

Des juristes et experts arabes et étrangers ont jeté la lumière, mardi à Marrakech, sur la question du Sahara marocain du point de vue du Droit international, eu égard à la grande importance que revêt cette question et la nécessité de lui trouver une solution juste et durable à même d’assurer la stabilité dans une région secouée par des turbulences.

S’exprimant lors de la troisième édition du « Congrès du droit au Moyen-Orient » (Middle East Law Conference) tenue du 27 au 29 décembre et organisée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, les participants ont mis en exergue le cheminement historique de la question du Sahara marocain et les derniers développements que connaît cette question suite aux manœuvres continues des ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume qui tentent de falsifier les faits et de faire tromper la communauté internationale.

Le professeur de Droit public à l’université de Caen et membre de l’Observatoire français d’études géopolitiques, Christophe Boutin, a indiqué, à cet égard, que le Maroc a fait de grands efforts démocratiques pour « permettre à sa population de vivre dans un véritable Etat de droit », ajoutant que les ennemis voudraient éviter la proposition marocaine d’autonomie comme solution idoine au conflit artificiel autour du Sahara et continuer à critiquer le Royaume en matière des droits de l’Homme.

Dans ce contexte, M. Boutin a dénoncé la situation déplorable des détenus dans les camps de Tindouf et les graves violations de leurs droits par les séparatistes du Polisario, saluant les grands efforts déployés par le Maroc pour le développement des Provinces du sud.

Pour sa part, le représentant du ministère des Affaires étrangères et de la coopération, Redouane Houssaini, a tenu à clarifier la vérité sur les thèses fallacieuses des ennemis de l’intégrité territoriale, soulignant la responsabilité constante de l’Algérie dans ce conflit sur le plan financier, militaire, humanitaire et politique.

Il a, en outre, souligné la nécessité de mettre l’accent sur le recensement, rejeté par l’Algérie, des populations des camps de Tindouf, en évoquant les derniers développements qu’a connus la question du Sahara marocain au niveau du Conseil de sécurité.

Organisée par le Centre saoudien de formation en Droit, en partenariat avec le ministère de la Justice et des libertés, cette rencontre offre l’occasion pour débattre plusieurs sujets intéressant la scène arabe et internationale, dont la question du Sahara marocain conformément au droit international, la dimension internationale des questions du terrorisme, la protection des avocats et leur immunité devant la justice et leur rôle dans la responsabilité sociale, le règlement des litiges dans les contrats d’énergie, outre l’arbitrage et les modes alternatifs de résolution des conflits au Moyen-Orient. Cette 3-ème édition constitue aussi une occasion pour le partage d’expertises et de compétences internationales entre magistrats, avocats, arbitres, médiateurs et experts, ainsi qu’entre les instances et universités de droit.

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