L’édification du Maghreb passe nécessairement par le respect de l’unité territoriale des pays membres
L’édification du Maghreb passe nécessairement par le respect de l’unité territoriale et de la souveraineté des pays membres de l’Union du Maghreb, a indiqué, jeudi à Tunis, le président de la Chambre des Représentants, Habib El Malki.
Lors de ses entretiens avec le ministre tunisien des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui; en présence de l’ambassadrice de SM le Roi à Tunis, M. El Malki a appelé à davantage d’efforts pour l’édification du Maghreb, tout en se félicitant du rôle de la Tunisie en faveur du retour du Maroc à l’Union africaine.
Les entretiens ont été axés sur les moyens de renforcer les relations bilatérales et le rôle que peuvent jouer les parlementaires des deux pays dans ce cadre, outre les difficultés régionales et les moyens de les surmonter de manière à renforcer la stabilité dans la région et promouvoir le développement et la prospérité commune, indique un communiqué de la Chambre, parvenu vendredi à la MAP.
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Le Maroc et la Tunisie ont adopté des réformes constitutionnelles et institutionnelles audacieuses pour consolider la démocratie et préserver les libertés et les droits de l’Homme, a-t-il souligné, ajoutant que les deux pays sont déterminés à gagner le pari de la stabilité dans les pays arabes vivant dans des situations difficiles qui entravent le développement de la région.
Il a également mis en exergue les défis communs résultant de ces situations, notamment le terrorisme transnational, les migrations et les déplacements dus aux conflits internes, rappelant les conséquences du non-Maghreb et du vide géopolitique engendré par son coût économique outre les difficultés économiques et politiques que ce soit aux niveaux des relations des pays du Maghreb avec l’Europe et le reste des groupements économiques, ou au niveau de l’affaiblissement de la position des négociations des pays de la région concernant nombre de problèmes communs.
Pour sa part, M. Jhinaoui a déclaré que la communauté internationale traite aujourd’hui les pays en tant que groupes et que la logique et les intérêts nécessitent de revoir l’approche du projet maghrébin, rappelant le coût de l’absence de coordination maghrébine concernant plusieurs questions d’ordre politique et sécuritaire.
Le ministre des Affaires étrangères a, par la même, salué le retour du Maroc à l’Union africaine et son élection au Conseil de paix et de sécurité au sein de ladite Union, rappelant le soutien de son pays au Maroc dans cette initiative. Le ministre tunisien a également mis en avant les efforts de son pays pour établir la paix et la sécurité dans son voisinage et le coût de l’instabilité dans certains pays voisins sur la sécurité en Tunisie, rappelant les efforts de son pays dans la mise en place d’institutions et des réformes audacieuses pour la protection des droits de l’Homme et les préparations en cours pour l’organisation des élections locales.