La course Eurafrica Trail débarque au Maroc pour unir les deux continents
Environ 600 participants à la compétition sportive de haut niveau Eurafrica trail débarqueront vendredi au Maroc. Il s’agit de la troisième étape de cette course à pied en longue distance et en milieu naturel, qui se déroule entre le continent européen et africain.
Eurafrica trail se veut non seulement une course mais une expérience unique visant à rapprocher les deux continents à travers des valeurs de solidarité et de partage, promettent les organisateurs de cette compétition sportive. “Après deux éditions à Chaouen, nous avons décidé d’effectuer cette épreuve à Jbel Moussa à Belyounech. C’est un site chargé de symboles et revêt une importance spéciale pour nous car notre emblème c’est la pierre d’Hercules soutenue par deux colonnes celle de Jbel Tarik et de Jbel Moussa”, déclare à la MAP, Antonio Calle, l’un des organisateurs de la rencontre. Au Maroc, les coureurs vont se frotter à un parcours de 25 kms entre les montagnes verdoyantes de Belyounech.
L’étape marocaine, considérée des plus exigeantes au niveau technique, fait partie du circuit qui a démarré le 30 octobre à Algésiras, avant de se poursuivre à Gibraltar pour enfin atterrir au Royaume ce vendredi. Le coup de sifflet de l’étape Belyounech sera donné le samedi 3 novembre à 09h00.
Outre la partie compétition et challenge, les participants découvriront les charmes de cette région du Maroc. De ce fait, et selon les organisateurs, la compétition se déroule dans la biosphère intercontinentale de la Méditerranée, un espace protégé entre les deux continents européen et africain et reconnu par l’UNESCO.
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“Le choix du Maroc répond à la perfection à cet esprit que nous véhiculons, celui d’être un trait d’union entre deux continents. EurafricaTrail s’est aussi un vecteur d’échange culturels, de solidarité et de partage avec les habitants des régions visitées ”, affirme Calle.
Eurafrica Trail offre également l’occasion de découvrir les attraits culturels et touristiques de la région. A ce sujet, les organisateurs ont programmé une escapade culturelle à la ville du Détroit suive d’une découverte du parc naturel de Belyounech.
« Nous avons organisé durant deux années successives, la troisième étape à Chaouen. Les participants qui venaient de divers horizons ont été saisi littéralement par la richesse et la diversité de ce site, la beauté éblouissante des paysages et l’abondance de l’eau. Bon nombre de participants avaient en tête une idée erronée sur le Maroc et croyaient que son milieu naturel est aride et austère. D’où l’importance d’événements du genre car cela aide à rapprocher de la culture de l’Autre et en découdre avec les clichés et les stéréotypes”, soutient l’organisateur.
Le respect de l’environnement figure aussi parmi les priorités des coureurs. Ces derniers, tout en ravalant les kilomètres, nourrissent une grande préoccupation pour la préservation et la valorisation de l’environnement, un esprit que reflète le slogan de la compétition, “le marcheur ne laisse pas de traces”. Lancée en octobre en 2014, cette course de montagne entre deux continents qui attire chaque année de plus en plus de participants, est devenue intercontinentale en 2016.