La culture, une composante fondamentale du développement global
La culture doit constituer un pilier fondamental du nouveau modèle de développement au Maroc, étant donné son rôle important dans l’accès au monde de l’innovation et du savoir, ont affirmé, mercredi à Rabat, des députés de la Chambre des représentants.
Lors d’une réunion de la commission de l’enseignement, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants, consacrée à la poursuite de l’examen du programme d’action du ministère de la Culture et de la Communication 2017-2021 (département de la culture) et du rapport de la Cour des comptes au titre de l’année 2015 dans son volet relatif à la culture et la communication, les députés ont insisté sur l’importance de faire de la culture une composante fondamentale du développement global, notamment économique et social.
Les intervenants, ont appelé, lors de cette rencontre marquée par la présence du ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Laaraj à mettre en place une loi-cadre relative à la chose culturelle, préserver le patrimoine culturel national, promouvoir la politique de proximité culturelle et consolider les infrastructures culturelles dans les collectivités territoriales, ainsi que l’adoption d’un programme national visant la création de centres culturelles dans le monde rural.
La culture est un secteur important et stratégique, mais les ressources financières allouées demeurent faibles, ce qui entrave la réalisation des objectifs escomptés, ont-ils déploré, soulignant l’impérative de relever les défis et de consolider la conscience commune.
Après avoir mis en avant le contenu du plan exécutif du département de la culture (2017-2021) visant à donner un nouveau souffle à la scène culturelle nationale, ils ont indiqué que la mise en œuvre de ce plan permettra de renforcer la convergence et la bonne gouvernance.
Ils ont, également, mis en avant l’importance de l’investissement dans la chose culturelles et les patrimoines matériel et immatériel, rappelant le rapport élaboré par le Conseil économique, social et environnemental et Bank Al-Maghreb sur le capital humain visant à renforcer les valeurs et à valoriser le patrimoine culturel.
De même, ils ont appelé à l’adoption de nouveaux critères concernant l’organisation des festivals pour la promotion de l’identité et la culture marocaines et l’instauration de la justice territoriale, soulignant le rôle majeur de la diplomatie culturelle dans la consolidation du rayonnement du Royaume au niveau international.
En réponse aux différentes interventions des parlementaires, M. Laaraj a relevé que son ministère a veillé à la mise en œuvre des dispositions de son programme pour le renforcement des missions qui lui sont attribuées.
Le plan d’action du département vise à valoriser les acquis et à dépasser les contraintes, a-t-il précisé, appelant à la nécessité d’accroître les efforts pour relever les défis du développement.
Il a, ainsi, noté que le ministère œuvre pour l’adoption d’un arsenal juridique, notamment à travers le projet de loi cadre relative à la préservation du patrimoine, ajoutant que son département accompagnera l’inscription de l’art du Malhoun sur la liste du patrimoine immatériel de l’UNESCO.