La DGSN s’engage à lutter contre la fraude lors du baccalauréat

Grâce à une stratégie proactive, les autorités policières de Tanger ont procédé à l’arrestation de deux étudiants qui détenaient des dizaines d’équipements high-tech qui auraient été utilisés pour tricher aux examens du baccalauréat.

La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), s’attèle à mettre en œuvre des mesures pour enrayer la fraude aux examens, qui s’accroît en dépit des efforts déployés par l’État. La loi n° 13.02 prévoit des sanctions disciplinaires s’étendant jusqu’à l’interdiction d’accès à l’examen pour une durée donnée, ainsi que des sanctions pénales, dont des peines d’emprisonnement allant de six mois à cinq ans et le paiement d’une amende de 100 000 dirhams.

Selon Al Ahdath Al Maghribia, les méthodes des fraudeurs ont été fortement modernisées grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle par les étudiants. Pour faire face à ce problème, la Police judiciaire de Tanger a lancé une campagne proactive qui a permis l’arrestation, samedi dernier, de deux suspects qui s’apprêtaient à organiser une fraude aux examens scolaires.

La fouille des domiciles des deux par les éléments de la police judiciaire mis en cause a révélé des dizaines de capteurs sans fil, des montres et des écouteurs intelligents, ainsi que des chargeurs adaptés à ces appareils, et plusieurs téléphones portables. Ces interpellations ont été rendues possibles par le monitoring des annonces publiées sur les réseaux sociaux proposant des appareils électroniques susceptibles d’être utilisés pour tricher.

Le nombre élevé de cas de fraude aux examens enregistrés chaque année soulève des questions quant aux causes de cette augmentation et à l’efficacité des mesures mises en place par le ministère de l’Éducation nationale pour lutter contre ce phénomène.

Selon certains acteurs, le système éducatif favorise la quantité plutôt que la qualité, ce qui pousse certains élèves à recourir à la fraude pour obtenir une réussite scolaire. De plus, cette pratique est de plus en plus considérée par certains comme un droit légitime, ce qui conduit à des actes de violence contre les surveillants des examens.
Dans le but de prévenir la fraude, le ministère de l’Éducation nationale a demandé aux candidats aux examens de baccalauréat de signer un acte d’engagement dans lequel ils acceptent de respecter les règles et les sanctions associées à la fraude.

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