La France s’attend à recevoir de 50.000 à 100.000 réfugiés ukrainiens fuyant le conflit

La France s’attend à recevoir de « 50.000, peut-être 100.000 » personnes fuyant le conflit en Ukraine dans les prochaines semaines, a annoncé jeudi le gouvernement français.

« Nous essayons de nous tenir prêts pour des volumes qui seront vraisemblablement beaucoup plus significatifs dans les jours ou semaines à venir« , a déclaré le préfet Joseph Zimet, coordinateur de la cellule interministérielle de crise (CIC), mise en place par l’exécutif.

« Nous devons anticiper pour être prêts le cas échéant à accueillir 50.000, peut-être 100.000 réfugiés« , a-t-il estimé lors d’une conférence de presse, à l’issue de la première réunion de la cellule.

Sur les plus de 2,1 millions de réfugiés en raison du conflit russo-ukrainien, débuté le 24 février, la France avait reçu jeudi plus de 7.000 personnes, selon des données du ministère de l’Intérieur, relayées par la presse de l’hexagone.

« Il faut se préparer, planifier, organiser, réguler le système et d’ores et déjà identifier les capacités d’hébergement » pour pouvoir accueillir, a-t-il expliqué, cité par les médias.

→ Lire aussi : Russie-Ukraine : les points de bascule sécuritaires et géopolitiques

Après une « première vague » de personnes fuyant l’Ukraine qui « rejoignaient des gens en Europe » car ils y avaient des proches, « nous anticipons une deuxième et une troisième vagues de gens qui seront des réfugiés plus démunis » et qui pourront moins se reposer sur l’hébergement chez leurs proches, a souligné Joseph Zimet.

« Il y aura de nouvelles approches à développer, un énorme travail de planification à engager« , a-t-il précisé.

La mise en place de cette cellule interministérielle a été décidée mercredi lors d’un conseil de défense.

La France accueille, jeudi et vendredi, un sommet européen afin de décider d' »une stratégie d’indépendance énergétique commune » et statuer sur « la défense européenne« , dans le sillage du conflit en Ukraine et des sanctions économiques contre la Russie.

Ce sommet « informel », à l’initiative du Président Emmanuel Macron, dont le pays assure la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, réunira au château de Versailles, où fût signé le traité de paix de la Première Guerre mondiale en 1919, les chefs d’États et de gouvernement européens.

Avec MAP

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