La « Marche blanche » du Roi Mohammed VI

Par Dalil Abdelkader

À l’instar de l’écrasante majorité des pays de notre planète, le Royaume du Maroc subit une invasion mortifère innommable. L’adage populaire « c’est le minuscule bâtonnet qui troue l’œil » s’applique, à la perfection, à cette agression virale subite et universelle.

Le Royaume n’est point désarmé pour combattre et battre à plate couture ses ennemis visibles. Le passé récent pilule d’exemples probatoires.
L’impératif de l’intégrité territoriale constitue le mantra historique et constitutionnel de ses Sultans et de ses Rois.

Sauf rares exceptions, par ailleurs expliquées et explicables, les Sultans et les Rois du Maroc ont, sans jamais faillir, accompli, à la perfection, le devoir de défense de la Nation.
Cette mission de protection du territoire national relève du champ inexpugnable du sacré.
Les Sultans et les Rois s’en sont souvent acquittés avec brio.

Ils s’y sont aussi préparés avec un sens développé de prémonition et moult mesures de prévention et de précaution.

Le Prince Héritier Sidi Mohammed que feu son père Hassan II affecta de son vivant à la coordination des forces armées royales, a réussi la lourde et coûteuse noble tâche de moderniser, rationaliser et aseptiser l’indispensable outil militaire.

Cerise sur le gâteau, le Roi Mohammed VI a, à l’instar des grandes puissances militaires de notre époque, doté, sans complexe aucun, le Royaume d’un satellite de protection et de surveillance du vaste territoire national.

Rien n’est trop cher pour le Roi Mohammed VI quand il s’agit d’arracher son Royaume enchanté à toutes les formes d’arriération. Aucun effort de quelque nature quelle soit n’est superflu quant il s’agit d’inscrire de manière irrémédiable sa patrie dans une modernité sélective et salutaire. Ni Modernité dogmatique ni Tradition inexpugnable, tel est le credo perceptible du Roi visionnaire.

Tout est passible du seul filtre rebelle aux contingences du temps : « l’amour de la Nation ». Son père feu Hassan II n’a t-il pas déclaré publiquement, lors de l’une de ses brillantes prestations télévisées, « l’amour païen » qu’il éprouvait à l’endroit de la Nation marocaine.

Le Roi Mohammed VI s’inscrit, de toute évidence, dans la même chaîne de reproduction d’une passion avérée pour son pays.
Ses réalisations diverses et variées ne démentent point son attachement passionnel pour sa patrie.

Le bilan exhaustif de son action patriotique est enrichi chaque jour de réalisations physiques nouvelles : des routes, des autoroutes, des ponts, des ports, des barrages, des établissements d’enseignement, des instituts de formation professionnelle, des centres de santé, des hôpitaux. En somme, des infrastructures en veux-tu en voilà !

Le Roi ne se repose pas. Chaque jour, sans doute contre l’avis angoissé de ses médecins, revigoré par son irrépressible passion nationaliste, « son amour aussi païen » de sa patrie, le Roi bâtisseur enchaîne les défis, les inaugurations de projets et de réalisations physiques.

Il est partout, au Nord, au Sud, à l’Ouest, à l’Est. Il sillonne en long et en large son vaste Royaume. Il s’enquiert de l’état d’avancement des projets, petits et grands. Il est ubique !
Il est aussi impatient ; il lui tarde de rehausser son pays chéri aux meilleurs niveaux de bonheur matériel et immatériel.

Les marocains et les marocaines, tous ébahis par l’activité époustouflante de leur Roi, se mettent à craindre pour son intégrité physique.
Ils ont moins peur de lui que peur pour lui.

La crainte, produit de cette relation verticale d’autorité entre le Roi et son peuple se transmua en l’amour, résultante de cette relation horizontale affective entre le Roi et son peuple.

Comme s’il eût fallu exhiber une preuve supplémentaire de cet attachement indéfectible réciproque, la pandémie du Coronavirus-19, cet ennemi silencieux en offrît, à l’étonnement de nos voisins détracteurs et de nos amis laudateurs, la preuve la plus irréfragable.

Le Roi, fort conscient de la force dévastatrice de ce traitre viral, entreprît, sans tarder pour l’éradiquer, une « marche blanche » digne de la « marche verte » que son père Feu Hassan II organisa, avec brio, pour réintégrer, en Novembre 1975, les provinces sahariennes à la mère-patrie.

Le Roi est au front ; il est même sur tous les fronts ; il prend, lui-même, la tête d’un comité très restreint de déclenchement de la guerre contre ce tsunami sanitaire.
Rien n’est alors épargné en vue de protéger la vie des marocains et des marocaines, ses fidèles compatriotes.

L’ensemble des corps de l’armée royale est mobilisé ; les autorités territoriales sont à pied d’oeuvre ; la police nationale et les forces supplétives sont aux aguets ; les « Moquadems », cette sorte de « Kobe » marocains sillonnent les rues, en appellent à tue-tête au civisme ; les instances délibératives, associatives, caritatives, professionnelles ont été promptes à suivre au pas les instructions royales au gouvernement ; les centres de santé, les hôpitaux, même les cliniques privées sont réquisitionnés ; les laboratoires, les pharmacies et les unités industrielles de production du médicament anti-paludéen sont à leur tour réquisitionnés…

À la détermination manifeste du Roi, le peuple marocain répondît, à l’unisson, à la demande royale d’un confinement général strict, une des armes par défaut de la nécessaire lutte contre la propagation de cette funeste et inédite épidémie.

Le succès de cette « marche blanche » est là, visible à l’œil nu : comparée à certaines hyper-puissances économiques occidentales confrontées au même agresseur silencieux, la patrie du Roi Mohammed VI s’en sort avec panache !

La réaction et l’action rapides, déterminées et efficaces du Roi sont citées en exemples à suivre et érigées en modèles à appliquer.

Le Roi, mû par un humanisme loué partout et célébré par tous au début de son règne, confirma, au désarroi apparent des incrédules de tous poils, ce penchant génétique humaniste, en participant de manière très substantielle, sur ses propres deniers, à une quête nationale en faveur de ses compatriotes les plus démunis.

Le « Roi des pauvres » mérite aujourd’hui plus qu’hier cet attribut élogieux dont son peuple l’a, dans un élan de spontanéité unique, affublé à l’aube de son règne.

Un attribut dont il s’enorgueillit et qui constitue, en filigrane, le paradigme de ses discours et de ses actes.

À chaque Roi son épopée : à feu Hassan II l’épopée mémorable de la marche verte, au Roi M6, comme la jeunesse de son Royaume se plaît à l’appeler, l’épopée non moins mémorable de la marche blanche.

Aux marocains et aux marocaines, le rare privilège et la bénédiction divine d’être aimés et servis par une lignée royale aussi sacrée et aussi épique !

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