La zone de paix et de coopération de l’Atlantique Sud tient la VIIIe réunion ministérielle au Cap-Vert

L’île capverdienne de São Vicente accueillera la semaine prochaine la première réunion ministérielle de la Zone de paix et de coopération de l’Atlantique Sud (Zopacas) depuis plus de 10 ans, selon une source officielle.

La VIII réunion ministérielle de l’organisation se tiendra le 18 avril au Centre océanographique de Mindelo, île de São Vicente. Elle sera précédée de réunions préparatoires au niveau des représentations permanentes à New York et des hauts représentants ou points focaux, selon le gouvernement du Cap-Vert.

La VII réunion ministérielle des États membres de cette organisation s’est tenue à Montevideo (Uruguay) en janvier 2013.

En décembre 2019, le ministre brésilien des Affaires étrangères de l’époque, Ernesto Araújo, avait déclaré à Praia que le gouvernement brésilien avait l’intention de « faire revivre » Zopacas, créé en 1986 par une résolution des Nations unies, impliquant 24 pays d’Afrique et d’Amérique du Sud et dont le siège est hébergé par Brasilia.

« Nous voulons le faire revivre en tant que plaque tournante où nous pouvons discuter des moyens de lutter contre la criminalité dans ce couloir atlantique », a déclaré le chef de la diplomatie brésilienne de l’époque sous la présidence de Jair Bolsonaro.

Outre ces deux pays lusophones, l’Angola, la Guinée-Bissau, São Tomé et Príncipe et la Guinée équatoriale (tous membres de la Communauté des pays de langue portugaise) sont également signataires de Zopacas.

L’organisation comprend également l’Afrique du Sud, le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Gambie, le Ghana, la Guinée, le Libéria, la Namibie, le Nigéria, la République du Congo, la République démocratique du Congo, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo d’Afrique, comme ainsi que l’Argentine et l’Uruguay d’Amérique du Sud.

Le Zopacas a été créé en vertu d’une résolution des Nations Unies en 1986, dans le but d’éviter l’introduction d’armes nucléaires et d’autres armes de destruction massive dans la région, de promouvoir le multilatéralisme et de tirer parti de tout le potentiel socio-économique du corridor atlantique.

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