L’Algérie cherche à rejoindre la Banque de Shanghai après avoir été exclue des BRICS

Dans une réaction calme et déterminée, l’Algérie a exprimé son intention de poursuivre d’autres démarches pour intégrer la Nouvelle Banque de développement et l’Organisation de coopération de Shanghai. Cette décision fait suite à son exclusion des BRICS malgré les déclarations de son président Abdelmadjid Tebboune lors de ses tournées à Pékin et Moscou en prélude du Sommet qui avait eu lieu en Afrique du sud.

Après le Sommet le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a commenté cette exclusion en insistant sur le fait qu’il n’y avait « aucune animosité » de la part d’Alger envers les pays membres des BRICS. Au contraire, il a souligné que ces pays étaient considérés comme des amis, voire des alliés, avec lesquels l’Algérie a l’habitude de traiter et de prendre des mesures communes sur les questions de politique étrangère les plus importantes.

Attaf a tenu à souligner que ne pas rejoindre les BRICS ne devrait en aucun cas être interprété comme une défaite dans un match. Il a rappelé que l’Algérie ne manque pas de partenaires internationaux et reste ouverte à d’autres opportunités de coopération. L’objectif de l’Algérie est de mettre en place des alliances stratégiques et de renforcer sa présence dans des organisations régionales et internationales cruciales.

La Nouvelle Banque de développement, créée par les BRICS, vise à promouvoir le développement durable dans les pays en développement. Il s’agit d’une institution financière multilatérale qui offre des financements et des prêts pour des projets d’infrastructure, de développement économique et social. En exprimant son intérêt pour la Nouvelle Banque de développement, l’Algérie montre son engagement en faveur du développement économique et du progrès social. Mais le problème reste entier pour Alger, ses performances économiques ces dernières années ne plaident pas en faveur. Du coup la crise économique très sévère que vit le peuple algérien est loin de trouver son épilogue malgré les promesses de ses autorités.

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Le pire, les autorités algériennes ne semblent être gênées par cette situation, toute leur énergie et occupation sont concentrées vers la propagande polisarienne.

Malgré tout, l’Algérie cherche également à intégrer l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS). Cette organisation régionale est composée de pays d’Asie centrale tels que la Chine, la Russie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan. L’OCS a pour objectif de promouvoir la coopération politique, économique et en matière de sécurité entre ses membres. En rejoignant l’OCS, l’Algérie vise à renforcer sa présence dans la région et à bénéficier des avantages économiques et sécuritaires que cela pourrait offrir.

L’Algérie, en cherchant à établir des relations plus étroites avec ces institutions, montre sa volonté de diversifier ses partenariats internationaux et d’explorer de nouvelles opportunités de coopération. Cette stratégie outre continent africain semble être une pure perte de temps voire une stratégie populiste car le pays peine même à asseoir une diplomatie crédible et sérieuse au Maghreb encore moins le continent africain.

Malgré tout l’Algérie insiste peut-être dans sa maladresse à vouloir jouer un rôle plus actif sur la scène mondiale, en particulier dans les domaines économique et politique, ce qui est une pure dérision.

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