L’Algérie  de Tebboune et Chengriha n’existe que par le Maroc

CHRONIQUE ALGERIENNE

Par Hassan Alaoui

Entre propagande, mensonges d’Etat, fake-news et « deep-fake » comme on dit,  le pouvoir algérien et ses médias s’enfoncent à l’évidence dans une médiocrité rampante. Tout leur semble bon pour agresser le Maroc, ses institutions, le Roi et, bien entendu, touts les Marocains. En désespoir de cause, et si rien ne leur échappe, ils déploient depuis quelque temps une machine de guerre médiatique sans précédent.

Il est une donnée nouvelle à présent, caractéristique de l’état de désarroi et de folie meurtrière auquel semble parvenir la junte militaire, c’est celle de se mentir à elle-même et de se confondre dans le pénible et douloureux exercice de se persuader envers et contre elle-même. Avec une ahurissante autoflagellation  et un autosadisme à l’envi, elle échafaude à n’en plus finir les pires campagnes, monte de toutes pièces les scénarios trempés dans la misérable propagande, ciblant avec une très amère obsession le Royaume du Maroc.

Le dernier épisode d’un tel acharnement est la désignation par l’Union africaine de Mme Amina Salmane comme représentante permanente de l’Union du Maghreb arabe (UMA) au sein de l’organisation panafricaine. Alger, tout à sa mauvaise et indécrottable mauvaise foi, y a conçu de l’aigreur allant jusqu’à menacer le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat. Or, tous les gouvernements de l’UMA, hormis algérien ont entériné cette nomination lui rappelant le mépris néfaste qu’il témoigne à l’égard de l’institution maghrébine fondée en février 1989 à Marrakech, notamment en n’ayant jamais honoré ses cotisations comme prévu auprès de l’UMA. Car, lui a-t-on rappelé non sans fermeté, il ne s’agit pas de jouer – pétro-dollars aidant –  au petit prescripteur d’ordres, ou dictateur au sein d’une organisation qu’il a boudée et même boycottée depuis quatre décennies. On se doit de rappeler – malgré l’engagement formel et la présence physique du président Chadli Bendjedid aux cérémonies de création du Maghreb Arabe Uni à Marrakech – que ses successeurs n’y ont jamais adhéré voire cru, se contentant de semer comme à l’accoutumée la zizanie avec ce leitmotive affiché comme un colifichet : diviser pour régner. Il y a quelques mois, ils ont mis à profit la grave crise économique, politique et sociale de la Tunisie, pour l’attirer dans son escarcelle, amadouer et « ensorceler » un président caricatural voué aux gémonies par son peuple en lui offrant une bagatelle de 300 millions de dollars que le peuple algérien voit tout bonnement filer devant ses yeux. De la même manière, Alger, furieuse de la montée en puissance – la vraie – du Maroc s’acharne à isoler ce dernier en proposant un pacte diabolique d’union fictive avec la Mauritanie et la Libye contre notre pays.

On pourrait citer plusieurs et de nombreux cas similaires des pressions dont Alger se fait fort d’exercer à l’encontre d’institutions, de gouvernements, d’Etats même dès lors qu’il s’agit du Maroc. Les pressions et le chantage sont devenus la règle, la sinistre pierre tombale de la diplomatie algérienne de plus en plus confrontée à ses propres démons mensongers.

Le relais manifeste de cette politique de mensonges érigée en doctrine est bien évidemment la presse algérienne, confondue dans son rôle propagandiste qui passe son temps à se convaincre des mensonges concoctés dans les salles obscures du DRS ou DDS. Ils n’ont d’yeux ou d’ouïes qu’envers le Royaume du Maroc, scrutant l’horizon du Maroc, s’emparant de la moindre information qui en provient, de la hausse du prix de la tomate, à la petite grève d’ouvriers, de pharmaciens, de faits divers à caractère anodins, en somme de tout ce qui constitue la vie quotidienne du peuple marocain, décrit par la presse algérienne et ses commanditaires en « insurrection », en « soulèvement », en « climat prérévolutionnaire » contre la Monarchie, le Roi et les institutions. En attendant, comme tous les autres peuples du monde, celui du Maroc vaque à ses occupations quotidiennes, confronté bien entendu aux mêmes difficultés de l’inflation, disons une inflation importée pour la plupart, relevant toutes sortes de défis individuels ou collectifs, bravant comme partout les défis conjoncturels qui sont quasiment les mêmes que partout. Avec cette particularité qu’au Maroc, on ne fait pas l’indigne  queuleuleu pour un demi-litre de lait ou une bouteille d’huile, et qu’au final, tout compte fait,  personne ne crève de faim ou de manque…

Mieux : le Roi Mohammed VI reste actif, le trait joyeux, à pied d’œuvre, plus près que jamais de son peuple, accomplissant ses devoirs de Roi, chef d’Etat et Amir al-Mouminine, et, plus significatif, ne se livrant pas au démentiel exercice d’insultes ou de diatribes allusives et assassines envers nos voisins. Enorme différence d’éducation et de culture, noblesse oblige, entre un Roi qui hérite sa légitimité historique et biologique d’une longue filiation intemporelle et des caricatures installées en guise de pouvoir comme des pions sur l’échiquier d’échecs, transposables et interchangeables.

Notre pays, qui n’a rien demandé et n’attend rien de personne, encore moins d’une Algérie enfoncée dans son pathos et les délires de ses dirigeants, n’a pas non plus de leçon à recevoir de qui que ce soit. Nietzsche, le grand philosophe allemand, avait lancé cet apophtegme qui est à présent ce que le bon sens devrait être aux responsables algériens désenchantés, désillusionnés : « Ce qui ne tue pas rend fort… » ! Comme nous l’a affirmé un diplomate et non des moindres, l’Algérie des caporaux ne peut exister sans le Maroc, sa la haine envers celui-ci. Qu’à cela ne tienne ! Cette hargne algérienne envers notre pays infligée au peuple comme un programme et une culture n’a d’égale in fine que la peccamineuse et irascible jalousie face à ses succès, à sa reconnaissance mondiale, au parcours de sa longue et laborieuse histoire, à ses institutions, à ses Rois.

Dont acte !

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