L’Algérie sous le feu des critiques pour son « agenda séparatiste »
Lors d’un récent débat au Conseil de sécurité de l’ONU, une question épineuse est venue s’immiscer, révélant l’agenda séparatiste de l’Algérie en Afrique du Nord. Les échanges se sont centrés sur la participation des femmes à la paix et à la sécurité internationales, mais ont rapidement dégénéré en une confrontation tendue.
En réponse à une déclaration de la délégation algérienne, empreinte d’hostilité et de déclarations fallacieuses au sujet du Sahara marocain, Majda Moutchou, ministre plénipotentiaire à la Mission permanente du Maroc à l’ONU, a vivement réagi. Elle a souligné que l’Algérie, fidèle à ses habitudes, cherchait à exploiter ce débat à des fins politiques, dévoilant ainsi son agenda destructeur vis-à-vis de la région nord-africaine.
Mme Moutchou n’a pas cherché à cacher ses pensées en pointant du doigt l’Algérie pour son implication dans la détention de populations, en particulier des femmes et des enfants, dans les camps de Tindouf. Elle a mis en lumière la vulnérabilité de ces femmes et filles, abandonnées à la merci de l’Algérie et du groupe armé séparatiste « polisario ». Ce dernier est accusé de propager la terreur, de pratiquer l’esclavagisme, la servitude et les abus sexuels au sein de ces camps.
La diplomate a également cité des rapports de la presse internationale, évoquant plus de 150 jeunes filles retenues contre leur gré dans ces camps, victimes des atrocités du « polisario » et de son leader autoproclamé, « le séparatiste Brahim Ghali », poursuivi pour crimes contre l’humanité, viol et agressions sexuelles par la justice européenne, notamment contre Khadijatou Mahmoud.
Ainsi les enfants, en particulier les jeunes filles des camps de Tindouf, sont soumis à un endoctrinement constant, à l’embrigadement et à l’exploitation, a ajouté la ministre. Elle a aussi dénoncé ces méthodes barbares et criminelles de recrutement d’enfants séquestrés, les comparant aux pratiques de groupes terroristes tels qu’Al-Qaïda et Daech. D’autant plus qu’elle a insisté sur le fait que l’Algérie et le « polisario » devront rendre des comptes devant la justice internationale pour ces actes haineux.
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Mme Moutchou a également soulevé la question du détournement de l’aide humanitaire destinée aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf par l’Algérie et le « polisario ». Selon elle, “un recensement privera le polisario et les responsables algériens de l’argent volé suite aux détournements de l’assistance humanitaire, comme confirmé dans le rapport du PAM de janvier 2023 et dans celui de l’OLAF et du HCR avant lui”.
Par ailleurs, la diplomate a également évoqué les violations des droits de l’Homme par les autorités algériennes, en particulier en ce qui concerne le peuple kabyle, privé de ses aspirations légitimes et de son droit à l’autodétermination. En conséquence, elle a souligné les persécutions des représentants légitimes de ce peuple vaillant, même lorsqu’ils sont déjà en exil.
Enfin, elle a rappelé à la délégation algérienne que les femmes des provinces du Sud du Maroc sont des Marocaines, au même titre que toutes les femmes du Royaume, et qu’elles ont toujours été et seront toujours marocaines.