Gaza : l’UNRWA évoque une tragédie humaine

Philippe Lazzarini, le commissaire-général de l’UNRWA, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, a décrit la situation dans la bande de Gaza comme une tragédie humaine. Dans une tribune publiée dans The Guardian, il dénonce les bombardements israéliens qui tuent des civils, en particulier des femmes, des enfants et des personnes âgées. Les hôpitaux et les écoles sont également touchés, entraînant la mort de 35 employés de l’UNRWA.

Lazzarini souligne que Gaza est sous blocus israélien depuis 2007 et que la plupart des jeunes n’ont jamais quitté la bande. Il qualifie Gaza de grande prison à ciel ouvert, avec 2,3 millions d’habitants sur une superficie de 365 kilomètres carrés.

Le commissaire-général de l’UNRWA se félicite de l’arrivée de l’aide humanitaire à Gaza, mais souligne qu’il en faut plus, en particulier du carburant et des fournitures médicales. Sans carburant, une réponse humanitaire n’est pas possible, affirme-t-il. Il n’y a pas d’électricité pour les hôpitaux, pas d’eau, pas de pain.

Lazzarini réitère la condamnation de l’ONU de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, mais affirme que cela ne justifie pas les actions d’Israël contre la population civile de Gaza, y compris les 1 million d’enfants.

Le conflit à Gaza a escaladé le 7 octobre, lorsque le Hamas a lancé une contre-attaque contre les colonies israéliennes et les villes frontalières en représailles aux attaques contre la mosquée Al-Aqsa et à la violence des colons israéliens à l’encontre des Palestiniens. Immédiatement après cette attaque, l’armée israélienne a réagi par des bombardements massifs sur la bande de Gaza, aujourd’hui on décompte plus de 7400 morts côtés palestiniens et plus de 15.000 blessés.

La situation à Gaza est une source de tension majeure pour la communauté internationale dont les secousses sont ressenties jusqu’au siège des Nations Unis qui a fin de fissurer en deux blocs d’un côté. Les souffrances endurées par les habitants, privés d’eau, d’électricité et de nourriture, sont inacceptables.

Aujourd’hui, le discours est unanime, la communauté internationale doit agir rapidement pour fournir une aide humanitaire adéquate et mettre fin à l’escalade de la violence, mais les clivages politique assombrissent un espoir un répit pour les populations de Gaza dont les 2/3 se sont déplacées vers le sud à la frontière égyptienne.

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