Mohamed Mhidia, portrait d’un Wali

Fort d’une expérience considérable et en tant que leader visionnaire, Mohamed Mhidia bénéficie d’une longévité exceptionnelle dans ses fonctions de Wali. Il a laissé un souvenir impérissable de son travail dans les villes où il a servi, où il est admiré pour son sérieux et sa rigueur. Cependant, il demeure un fervent amateur d’art, doté de la vertu de raviver l’image des cités qu’il administre.

 

Nommé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en tant que Wali de la région de Casablanca-Settat, cette nomination semble établir un record pour un haut fonctionnaire de l’État. Depuis 2007, le Wali de Casablanca a dirigé les wilayas de cinq des douze régions du Royaume : Taza-Al Houceima-Taounate, Marrakech-Tensift-Al Haouz, l’Oriental, Rabat-Salé-Kénitra et Tanger-Tétouan-Al Houceima.

Reconnu pour son dévouement et son travail acharné, ces qualités essentielles à tout dirigeant ont permis à cet homme de terrain de s’établir dans la notoriété et de devenir un Wali d’une telle longévité.

Ayant gagné la confiance royale et l’estime des citoyens des régions qu’il a gouvernées, Mhidia a commencé sa carrière à Oujda avant de prendre ses nouvelles fonctions à Tanger. Là, il a réalisé un travail colossal, transformant le paysage urbain grâce à des projets d’envergure.

Grâce à ses réalisations à Tanger, M. Mhidia a été affecté par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à Casablanca, capitale économique du Royaume. En tant qu’expert en infrastructures, il a enchaîné, dès son arrivée à Casablanca, des réunions intensives avec les autorités locales, les hauts fonctionnaires de la Wilaya et les élus. Cette activité incessante a bouleversé les habitudes des responsables casablancais, qui ont été mobilisés pour entamer d’importants changements structurels sous l’impulsion de Mhidia.

Mhidia a été contrarié d’apprendre que la seconde phase du programme Awrach, visant à promouvoir l’emploi, accusait du retard. Il a alors ordonné d’accélérer les processus, et rapidement, la dynamique des changements qu’il avait initiés a été atteinte : en quelques jours seulement, des centaines de conventions ont été signées avec les ONG concernées et les travaux ont débuté avec diligence.

Ces bouleversements ont entraîné le licenciement de responsables locaux du développement humain pour manquement à leurs devoirs. Le message est sans équivoque et le ton est donné : aucun échec n’est toléré par le nouveau Wali de Casablanca, M. Mohamed Mhidia.

Homme de devoir et de principes, le Wali de Casablanca a poursuivi sa mission de transformation de la métropole en déployant une armée d’agents d’autorité, appuyée par la force publique, pour parcourir les quartiers de la ville. Cette vaste opération visait à libérer l’espace public, entraînant la démolition des terrasses de cafés envahissantes et d’autres installations anarchiques.

Parallèlement, les vendeurs ambulants et les charrettes tirées par des animaux ont été interdits à Casablanca. L’ordre a été donné de rétablir l’ordre et d’éliminer toute installation désordonnée ou tout élément susceptible de défigurer la ville.

Le nouveau Wali de Casablanca a remis à l’agenda des projets en sommeil, tels que l’activation du chantier reliant le port de Casablanca à Zenata, destiné à désengorger la route côtière. De même, la construction de trois stations d’épuration des eaux usées a été lancée, avec un financement de 1,5 milliard de dirhams. Cet homme de raison et de rigueur, également passionné d’art, a redonné son éclat d’antan à la ville de Tanger en seulement trois ans et demi.

Le nouveau Wali de Casablanca est l’homme de la situation pour restaurer le prestige de la métropole. Plusieurs plans de développement ont été finalisés ; il est désormais temps de passer à l’action. M. Mhidia est avant tout un leader, un chef capable de redresser la situation et de diriger la ville pour atteindre ses objectifs essentiels.

Homme de loi, il se réfère constamment aux textes législatifs dans la réalisation de ses projets structurants et essentiels pour embellir les villes qu’il dirige. Homme de poigne, il n’hésite pas à élever la voix lorsque nécessaire, pour assurer le suivi de ses directives.

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