L’ancien président de la Riksbank appelle la Suède à adhérer à l’euro

L’ancien directeur de la Banque centrale de Suède, Stefan Ingves, a appelé le pays à adhérer à l’euro, à libéraliser les lois sur les loyers, à supprimer la déduction des intérêts et à fusionner l’Autorité de surveillance financière du pays et la Riksbank.

Dans une interview au journal « Svenska Dagbladet« , publiée lundi, M. Ingves a plaidé en faveur de l’adhésion de la Suède à la zone euro, soulignant que cela était nécessaire pour garantir une représentation adéquate au sein du conseil d’administration de la Banque centrale européenne, où sont prises des décisions cruciales ayant un impact sur l’économie européenne dans son ensemble.

Il a, à cet effet, exprimé sa conviction que rester en dehors de la zone euro limitait effectivement l’influence de la Suède au sein de l’Union européenne. En outre, il a remis en question les politiques suédoises actuelles en matière de logement, déplorant le fait que de nombreux Suédois doivent contracter d’importantes dettes pour accéder à un logement décent.

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Dans ce sens, M. Ingves a appelé à une réforme en profondeur des politiques fiscales et du marché immobilier, préconisant la libéralisation du secteur locatif, une augmentation de la construction de logements locatifs, ainsi qu’une révision des impôts fonciers et la suppression de la déduction des intérêts hypothécaires en Suède.

« Ces mesures sont essentielles pour remédier aux problèmes persistants d’accès au logement et pour favoriser une économie plus équilibrée et durable en Suède« , a-t-il fait observer. Les propositions concrètes de Stefan Ingves pour l’adhésion à l’euro et la réforme du marché immobilier suédois ont suscité un débat animé au sein de la société.

Certains soutiennent son appel à l’adoption de l’euro, arguant que cela renforcerait l’intégration économique de la Suède dans l’Union européenne et faciliterait les échanges commerciaux. Cependant, d’autres expriment des inquiétudes quant à la perte de souveraineté monétaire et aux risques potentiels pour l’économie nationale.

Avec MAP

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