L’Argentine va dire « non » aux Brics, selon la future ministre des Affaires étrangères

La future ministre des Affaires étrangères d’Argentine, Diana Mondino, a exclu jeudi l’adhésion de l’Argentine au groupement des BRICS, qui avait intégré ce pays dans la liste des pays éligibles pour rejoindre ce bloc de pays émergents.

Lors d’une intervention devant l’Union industrielle d’Argentine (UIA), principale organisation du patronat dans ce pays, Mondini a réitéré la position exprimée par le président élu, Javier Milei, contre l’adhésion de son pays aux BRICS, un groupement composé par le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.

« Je comprends que nous avons été invités à adhérer aux Brics, mais nous n’avons pas formellement accepté. Pour rejoindre la nouvelle banque de développement des Brics, il faut apporter une contribution en capital et l’Argentine n’est pas en mesure de le faire« , a notamment indiqué Mondino à la presse après son discours devant les hommes d’affaires.

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En octobre dernier, Mondino avait affirmé qu’elle ne voyait « aucun avantage » à ce que son pays rejoigne les Brics, après que le gouvernement sortant eut annoncé que l’Argentine avait « entamé le processus d’adhésion » à ce bloc.

Par ailleurs, Mondino a affirmé que le prochain gouvernement, qui sera investi le 10 décembre prochain, est favorable au traité Mercosur-Union européenne.

« Il y a de fortes chances qu’il (Traité Mercosur-UE) soit signé le 7 décembre. Nous avons déclaré que nous n’avions aucune objection à ce qu’il soit signé, au contraire, nous pensons qu’il est excellent « , a affirmé Mondino, soulignant les opportunités commerciales « monumentales » qu’il apporterait à l’Argentine.

Avec MAP

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