Le 3e Forum Chine-Afrique sur la paix et la sécurité pour le renforcement de la coopération sino-africaine
Pas moins de 50 États africains ont envoyé des responsables au troisième Forum Chine-Afrique sur la paix et la sécurité qui se tient à Pékin dans le cadre de la coopération sécuritaire de la Chine avec l’Afrique. Ce forum représente une alternative à la présence américaine sur le continent et à l’influence européenne, et témoigne de l’engagement croissant de la Chine envers l’Afrique.
Les autorités chinoises ont donné comme thème pour cet événement : « Mise en œuvre de l’Initiative de sécurité mondiale [GSI] et renforcement de la solidarité et de la coopération sino-africaines ». Le forum a commencé le 28 août et se terminera le 2 septembre. Il mettra l’accent sur l’Initiative de sécurité mondiale (GSI) du président Xi Jinping, qui définit les principes politiques de Pékin pour gérer les conflits et maintenir la paix dans le monde.
Dans son discours d’ouverture, le chef de la Défense Li Shangfu a déclaré : « À l’avenir, la Chine renforcera sa coopération militaire avec l’Afrique dans divers domaines, notamment les exercices conjoints, le maintien de la paix et l’escorte, l’éducation militaire ainsi que la formation professionnelle afin d’injecter plus de certitude, de stabilité et d’énergie positive dans un monde turbulent ». Cette déclaration montre clairement l’engagement de la Chine à renforcer sa coopération avec l’Afrique en matière de sécurité.
Un représentant de l’Union africaine a également annoncé que la Chine organiserait l’année prochaine un exercice naval conjoint avec plusieurs pays africains. Cette initiative témoigne de l’intention de la Chine de développer des partenariats militaires durables avec les pays africains, renforçant ainsi son influence dans la région.
Il est important de souligner que la Chine a adopté une approche de non-ingérence dans les affaires internes des pays africains, contrairement à l’Occident. Alors que la France et certains pays africains se livrent à une crise diplomatique, la Chine a choisi de rester en retrait. Cette politique de non-ingérence a été bien accueillie par de nombreux pays africains, qui voient en elle une alternative à l’influence occidentale.
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Le sommet se déroule également dans un contexte de montée des coups d’État contre les dirigeants soutenus par l’Occident. Ces derniers temps, des pays tels que le Mali, le Burkina Faso, le Niger, la Guinée et le Gabon ont connu une augmentation des actions militaires soutenues par la population, qui réclame la fin de l’influence occidentale, principalement française, dans leurs pays. La présence de la Chine dans la région est perçue par certains comme une alternative à cette influence occidentale, offrant ainsi une voix et une option indépendantes pour les pays africains.
La Chine cherche à accroître son influence sur le continent africain dans le cadre de sa stratégie pour freiner la domination occidentale et américaine. La coopération sino-africaine dans le domaine de la sécurité et de la défense est une étape importante dans cette stratégie, permettant à la Chine de renforcer ses relations avec les pays africains tout en réduisant l’influence occidentale.
Le troisième Forum Chine-Afrique sur la paix et la sécurité à Pékin a réuni des responsables de pas moins de 50 États africains. Cet événement souligne l’engagement croissant de la Chine envers l’Afrique et représente une alternative à la présence américaine et à l’influence européenne sur le continent. La Chine renforce sa coopération militaire avec l’Afrique dans le cadre de l’Initiative de sécurité mondiale du président Xi Jinping. Cette initiative, combinée à la politique de non-ingérence de la Chine, lui permet de se positionner comme un partenaire de confiance pour les pays africains, offrant une alternative à l’influence occidentale dans la région.
