Le Brésil refusera l’entrée de supporters violents lors de la Copa América 2019
Les supporters violents ne seront pas autorisés à entrer sur le territoire brésilien au cours de la prochaine édition de la Copa América, qui se déroulera du 14 juin au 7 juillet prochain.
Selon un décret publié, lundi, au Journal officiel, les autorités chargées de l’immigration disposeront d’informations provenant d’autres pays et empêcheront l’entrée au Brésil de toute personne ayant participé à des actes de violence ou de hooliganisme dans les stades et à l’extérieur.
La mesure entrera en vigueur à compter de ce lundi et expirera le 7 juillet, à la fin de la Copa America, selon l’énoncé du décret.
En plus de dix nations sud-américaines (Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Equateur, Paraguay, Pérou, Uruguay, Venezuela), deux pays « étrangers« , le Qatar et le Japon, seront les invités d’honneur de la 46e édition de la Copa América.
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Pour cette édition, la Confédération sud-américaine de football (CONMEBOL) a décidé de retenir six stades, disposés dans cinq villes: l’Estádio do Morumbi de São Paulo, où se jouera le match d’ouverture, le stade du Maracana à Rio de Janeiro, qui abritera la finale, en plus de l’Arena do Grêmio de Porto Alegre, de l’Estádio Mineirão de Belo Horizonte et de l’Arena Fonte Nova de Salvador de Bahia.
Les six stades disposeront de caméras équipées d’un système de reconnaissance faciale permettant d’identifier les personnes recherchées par la police.
Selon le comité d’organisation local, la Copa América 2019 est le premier événement au Brésil au cours duquel la reconnaissance faciale et une banque de données internationale seront utilisés.
Les autorités brésiliennes s’attendent à un fort afflux de supporters depuis l’Argentine, l’Uruguay, le Chili, la Colombie et le Paraguay, comme ce fut le cas lors de la Coupe du Monde 2014, également organisée au Brésil.