Le Forum de la Transformation Digitale fait une radioscopie des enjeux du numérique

Par Lina Ibriz

Le Maroc en pleine transformation digitale, les opportunités dans le secteur sont énormes et la volonté des différents acteurs à accompagner ce dynamisme digital n’a jamais été si forte. Des acteurs tels que Huawei et Orange mènent ainsi depuis bien des années leurs propres révolutions et mobilisent d’énormes moyens technologiques et financiers. Voici comment ces deux opérateurs de l’IT et des télécoms marquent aujourd’hui le digital au Maroc.

En quelques années, Huwaei a pu se positionner sur le marché marocain en tant que fournisseur de solutions Cloud au service du secteur financier. Aujourd’hui, la société ambitionne de jouer un rôle clé dans la transformation digitale et marquer son empreinte dans la révolution 4.0.  « C’est notre ambition d’emmener le digital vers le citoyen, les organisations et le gouvernement, de façon à construire un monde connecté et intelligent », affirme à Maroc Diplomatique Chakib Achour, Directeur Marketing et Stratégies de Huawei Technologies au Maroc, lors du Forum de la Transformation Digitale tenu ce mardi 7 juin 2022 à Casablanca.

Placé sous le thème « Les Entreprises et la Transition Numérique ? Bonnes Pratiques & Nouvelles Opportunités pour Réussir », cette rencontre a été l’occasion de réunir l’ensemble des acteurs d’un écosystème pour lequel les opportunités et enjeux ne cessent d’évoluer. Des entreprises de tailles et de secteurs d’activité différents se sont ainsi rassemblés afin de leur donner l’opportunité de se familiariser avec les dernières innovations et pratiques digitales, et leur permettre ainsi une transition numérique réussie.

Ayant fait le pari de contribuer à la digitalisation du Maroc, Huawei Technologies se déploie pour multiplier les solutions digitales dans différents domaines. Celles-ci peuvent être aujourd’hui exploitées dans l’industrie, l’agriculture, voire la santé grâce à la télémédecine. Des solutions technologiques qui ne peuvent qu’être bénéfiques à la dynamique de développement du pays et du continent, selon Achour. « Donc aujourd’hui nous participons à l’évolution du Maroc et nous participons à l’évolution de l’Afrique en démocratisant la technologie », souligne Chakib Achour.

Le pari de Huawei est donc clair : mettre l’innovation IT au service du développement économique et social et « accompagner le Maroc dans sa vision de transformation digitale ». Pour relever ce défi, et positionner le Maroc comme une plateforme digitale dans la région, une « mise en place effective d’une infrastructure digitale, mais également partager les meilleures pratiques en matière de gouvernance ».

L’investissement, locomotive de la digitalisation

L’innovation, certes, mais également et surtout l’infrastructure. A l’heure où le Maroc a pu assurer un taux d’accès à internet de 62% et une couverture 4G atteignant 98% de la population, l’investissement dans le développement des infrastructures digitales doit demeurer une priorité. « Toutes les actions doivent être autour de l’encouragement de l’investissement et viser à ce que nos investissements soient optimaux », estime Fayssal Soulaymani, Directeur Marketing & Support à la vente B2B à Orange Maroc.

L’opérateur mène depuis vingt ans déjà des efforts d’investissement importants, dont le tout récent est convention d’investissement d’une valeur de 5,6 MMDH signée avec le gouvernement, et qui vise principalement le développement l’infrastructure digitale et le déploiement du Haut et du Très Haut Débit Internet Mobile et Fixe. Des investissements qu’Orange ne compte pas décélérer, d’ailleurs, assure Soulaymani : « A Orange Maroc, nous avons toujours investi une très grande part de notre revenu. Globalement, l’industrie des télécoms est une industrie très gourmande en investissements, et donc il faut accompagner cela. Il faut qu’on développe ces efforts et qu’on les accentue dans les prochaines années ».

 Pour justement accompagner ces efforts, l’adaptation du cadre juridique est primordiale, rappelle aussi Soulaymani. « Si aujourd’hui il y a quelque chose à défendre c’est qu’un opérateur privé est en train de mettre l’argent massivement dans le développement de l’infrastructure, et donc la législation doit être un élément qui va nous aider dans cette démarche-là et qui va nous motiver pour mettre encore plus d’argent », conclut-il.

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