Le gouvernement œuvre à la mise en application d’une politique sociale intégrée

Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a affirmé lundi à Rabat que l’exécutif œuvre, conformément à la grande ambition Royale visant à consolider les bases de l’Etat social, pour la mise en application d’une politique sociale intégrée à même de prémunir le Maroc contre les chocs et les défis futurs.

Intervenant lors de la séance plénière mensuelle consacrée aux questions de politique générale adressées au chef du gouvernement, portant sur « le renforcement des infrastructures de base », M. Akhannouch a souligné que le gouvernement s’est engagé de manière responsable et efficace à généraliser la protection sociale, conformément à l’agenda y afférent, à développer des réformes structurantes dans les secteurs de la santé et de l’éducation et à réduire les disparités.

Ce succès reflète les efforts déployés pour la mise en place d’infrastructures sociales à même d’accompagner cette transition historique, a-t-il noté, relevant que les résultats obtenus en matière de généralisation de la couverture sanitaire universelle et d’aide sociale directe ont largement bénéficié de la révision en profondeur des mécanismes de ciblage social des familles et de l’instauration du Registre national de la population et du Registre social unifié en tant que plateforme digitale destinée à un ciblage efficace des mécanismes de soutien.

Il s’agit aussi de pallier le déficit structurel accusé dans les domaines sociaux, notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de la formation, du logement et du développement urbain et humain en général, a-t-il ajouté.

Et de souligner que, grâce à la Vision Royale clairvoyante et aux efforts visant à réduire les disparités spatiales, le nombre d’hôpitaux est passé de 112 en 1999 à 177 en 2024 (+58%), alors que le nombre d’établissements de soins de santé primaires est passé de 2.138 à 3.066 durant la même période, en hausse de 143%.

Le gouvernement poursuit la mise en œuvre du projet de réhabilitation de 1.400 centres de santé de proximité dont les taux d’avancement ont atteint plus de 60%, la construction et l’équipement de nouveaux centres hospitaliers à Laâyoune, Guelmim, Errachidia et Beni Mellal d’une capacité estimée à 1.820 lits. S’y ajoutent la poursuite de l’équipement du Centre Hospitalier universitaire d’Agadir (860 lits) ainsi que la reconstruction et l’équipement de l’Hôpital Ibn Sina de Rabat, d’une capacité de 1.044 lits.

Ces efforts portent aussi sur la construction et la réhabilitation de 78 établissements de santé régionaux et provinciaux et de 40 hôpitaux de proximité, portant leur capacité clinique à 7.607 lits, en plus de la mise en place d’un système de gouvernance efficace pour la souveraineté sanitaire à travers le développement des capacités de production des médicaments, des vaccins et des fournitures médicales de base, tout en augmentant le potentiel de numérisation du secteur, a-t-il poursuivi, ajoutant que l’exécutif a concrétisé ces efforts en augmentant le budget de la santé de 18 milliards de dirhams en 2020 à plus de 30 milliards en 2024 et environ 33 milliards de dirhams au titre de la Loi de finances 2025.

S’agissant du volet de l’éducation et de la formation, le gouvernement poursuit la création de structures scolaires attractives permettant la concrétisation des axes de la nouvelle feuille de route, notamment en matière de généralisation de l’enseignement préscolaire, la création des écoles pionnières, la promotion du sport scolaire, le développement des écoles communautaires, des internats et des cantines, a-t-il souligné, notant que le budget du secteur a été porté de 62 milliards de dirhams en 2022 à plus de 85 milliards en 2025.

Quant au nombre d’établissements d’enseignement, il est passé de 7.455 en 1999 à plus de 12.000 en 2024, avec la création de 4.678 établissements durant cette période, dont 62% en milieu rural, a fait savoir M. Akhannouch.

Dans le cadre de cette dynamique globale, le nombre d’établissements universitaires est passé de 73 lors de l’année universitaire 1999-2000, à 162 en 2024-2025, alors que le nombre d’institutions relevant de l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT) totalise 474 en 2024 contre 185 en 1999, avec l’ouverture de 07 Cités des métiers et compétences (CMC) dans sept régions du Royaume.

A ce propos, il a annoncé l’ouverture des cinq autres CMC prévue dans les régions restantes au cours de l’année de formation 2025-2026, soulignant qu’une fois achevées, l’ensemble de ces cités offriront 34.600 places pédagogiques et 5.600 lits dans les internats.

Le gouvernement a adopté des mesures sans précédent pour améliorer l’attractivité de la formation professionnelle, notamment en accélérant la mise en œuvre de la feuille de route des CMC, qui se trouvent à un stade d’avancé de réalisation, a-t-il relevé, soulignant qu’elles constitueront un levier institutionnel pour l’identification des besoins des régions en matière de compétences et l’élaboration des programmes de formation.

Dans le cadre du partenariat public-privé en matière de gestion de la formation professionnelle, le nombre d’instituts de gestion déléguée a atteint 14 pour la formation dans les métiers stratégiques du Royaume tels que l’industrie automobile, l’aviation, les énergies renouvelables, le transport et la logistique, le textile, l’habillement et l’agriculture, qui réalisent un taux d’insertion professionnelle de 70,3%, a-t-il précisé.

Dans le domaine du logement, M. Akhannouch a indiqué que le programme « Villes sans bidonvilles » a permis d’améliorer les conditions de vie pour 347.277 familles et de déclarer 61 villes « sans bidonvilles », sur un total de 85 villes.

Avec MAP

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