Le Maroc et la Tchéquie veulent donner un nouvel élan à leur coopération
Le Chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani, et son homologue tchèque, Andrej Babiš, ont fait part, mardi à Rabat, de la volonté commune du Maroc et de la République Tchèque de donner un nouvel élan à leur coopération bilatérale dans les différents domaines et de tirer le meilleur parti des potentialités offertes par les économies des deux pays pour promouvoir davantage les échanges commerciaux.
Lors d’un point de presse conjoint à l’issue des entretiens et de la réunion de travail élargie qu’ils ont eus à Rabat, les deux Chefs de gouvernement se sont félicités de l’excellence des relations d’amitié et de coopération qui lient le Maroc et la Tchéquie, exprimant leur volonté d’oeuvrer davantage en faveur de leur développement au service des deux pays.
Babiš a indiqué que le Maroc et la Tchéquie vont célébrer l’année prochaine le 60ème anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques, relevant que cette occasion constitue une opportunité pour les deux pays de mettre en relief l’importance de leurs relations bilatérales et d’explorer les moyens pour les densifier et les diversifier encore plus pour répondre aux attentes des deux peuples amis.
Le Maroc est un pays important aussi bien pour l’Union européenne que pour la République Tchèque, a-t-il souligné, notant que le Royaume, une des puissances économiques d’Afrique, est le deuxième partenaire économique de la Tchéquie dans le continent.
→ Lire aussi : Le Maroc et la Tchéquie déterminés à renforcer leur partenariat industriel
Le Premier ministre tchèque, qui conduit dans le cadre de cette visite au Maroc une importante délégation économique de son pays, a indiqué avoir encouragé les entreprises tchèques à investir dans le Royaume et de tirer profit des potentialités qu’il recèle pour augmenter leurs chiffres d’affaires à l’export.
Le Maroc, « un acteur essentiel pour le développement et la stabilité de la région, dispose d’un grand potentiel et d’importants atouts économiques », a-t-il insisté, soulignant qu’il appartient aux investisseurs et aux opérateurs économiques tchèques de les concrétiser à travers des projets afin d’en tirer profit.
Babiš a en outre affirmé avoir eu des discussions fructueuses avec son homologue marocain, précisant que les entretiens ont porté sur les relations du Maroc avec l’UE et avec la République Tchèque ainsi que sur divers autres sujets d’intérêt commun, notamment la migration, la coopération dans le domaine industriel et du tourisme et sur les possibilités d’échange entre les scientifiques et les étudiants des deux pays.
Il a également réitéré la position de son pays concernant la question du Sahara marocain, notant que la République Tchèque soutient les efforts des Nations Unies et de l’Envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour parvenir à une solution à ce différend.
→ Lire aussi : Entretiens maroco-tchèques à Rabat pour renforcer les relations de coopération
Pour sa part, El Otmani a mis en relief l’importance des relations d’amitié et de partenariat liant le Maroc et la Tchéquie, se félicitant de l’excellence de la coopération bilatérale tant sur le plan politique qu’économique et culturel.
« La visite de Babiš au Maroc offre l’opportunité aux deux pays de renforcer leur coopération dans le domaine économique et de confirmer la position du Royaume en tant que partenaire privilégié de la République Tchèque en Afrique« , a-t-il déclaré.
El Otmani a en outre fait observer que la visite de SM le Roi Mohammed VI à Prague en avril 2016 a permis de stimuler les échanges entre les deux pays et de renforcer la position du Maroc en tant que 2ème fournisseur africain de la Tchéquie et son 3ème client au niveau du continent.
L’accord cadre sur la coopération économique signé aujourd’hui entre les ministres de l’industrie des deux pays permettra de consolider davantage les relations bilatérales et les échanges commerciaux, a-t-il ajouté, relevant que le Maroc et la Tchéquie recèlent d’importantes opportunités d’affaires que les opérateurs économiques des deux pays peuvent exploiter au bénéfice des deux économies.