Le Maroc, un bastion de sécurité face aux menaces terroristes croissantes

Le rapport 2025 de l’Indice mondial du terrorisme souligne les efforts du Maroc pour améliorer sa sécurité, le positionnant ainsi parmi les nations les plus sûres. Grâce à une lutte renforcée contre l’extrémisme et une coopération internationale accrue, le Royaume continue de se défendre face à des menaces croissantes dans sa région.
Le rapport 2025 de l’Indice mondial du terrorisme, publié par l’« Institute for Economics and Peace », met en avant les progrès réalisés par plusieurs pays en matière de sécurité, et parmi eux le Maroc se distingue. Le Royaume a renforcé sa position et figure désormais parmi les nations les plus sûres du monde, devançant même plusieurs pays européens. Ce résultat est le fruit des efforts constants du pays pour améliorer sa sécurité intérieure et lutter contre l’extrémisme, malgré un environnement régional de plus en plus menaçant.
Pour renforcer sa lutte contre le terrorisme, le Maroc a durci ses sanctions envers les personnes impliquées dans des actes terroristes et a révisé ses lois pour punir plus sévèrement ceux qui tentent de rejoindre des camps d’entraînement terroristes. Le pays a aussi intensifié la surveillance des transferts financiers suspects et renforcé ses partenariats avec des organisations internationales comme Interpol et l’Union européenne (UE). En 2023, le Maroc a signé un nouvel accord de coopération avec l’UE pour échanger des informations sur les individus soupçonnés de liens avec des groupes extrémistes. Cela a permis d’éviter plusieurs complots terroristes visant des pays européens.
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Cependant, la menace évolue et devient de plus en plus complexe. Selon le rapport, plus de 30% des décès liés au terrorisme en 2024 ont eu lieu dans la région du Sahel, où les attaques se sont multipliées, notamment au Niger après le départ des forces françaises et américaines. Le rapport note aussi que 90% des victimes du terrorisme se trouvent dans des zones de conflits armés, soulignant le lien direct entre instabilité et propagation de l’extrémisme. Parmi les groupes menaçant la stabilité de la région, ceux liés à Al-Qaïda, comme Nosrat al-Islam, sont de plus en plus actifs dans le désert du Sahel et représentent une menace pour la stabilité de l’Afrique du Nord, y compris du Maroc.
Le Sahel, qui s’étend de la Mauritanie au Soudan, est devenu un centre majeur du terrorisme mondial. En 2020, la région a enregistré plus de 13.800 victimes, et le Burkina Faso a vu une explosion d’attaques, avec une hausse de 575%. Les changements géopolitiques dans des pays comme le Mali, le Niger et le Burkina Faso, notamment leur rapprochement avec la Russie et la Chine, ont créé un vide sécuritaire que les groupes terroristes ont vite exploité. En réponse, le Maroc a renforcé ses mesures de sécurité, en augmentant le contrôle de ses frontières et en utilisant des technologies de pointe pour prévenir toute infiltration terroriste.
À l’ère du numérique, les groupes terroristes ont changé de stratégie. Ils ne se contentent plus de recourir à la violence physique, mais utilisent aussi des outils numériques pour recruter de jeunes individus. Le rapport indique que 60% des attaques terroristes ne sont pas revendiquées par des groupes organisés, ce qui montre l’essor du terrorisme individuel, un phénomène alimenté par la technologie et l’utilisation des plateformes numériques pour diffuser des idées extrémistes. Des applications comme Telegram et des messageries sécurisées permettent la propagation de propagande radicale. Face à cela, le Maroc a mis en place des stratégies numériques pour surveiller les activités terroristes en ligne. Le pays collabore avec des entreprises internationales pour détecter et bloquer les contenus incitant à la violence, avant qu’ils n’atteignent les jeunes vulnérables et ne les entraînent dans des dérives dangereuses.