Le Maroc, un pays stratégique pour l’IFC (Directeur régional)

Le Maroc est un pays stratégique pour la Société financière internationale (IFC) avec lequel nous avons d’excellentes relations, a affirmé le directeur régional de l’IFC pour l’Afrique du Nord et la Corne de l’Afrique, Cheick-Oumar Sylla.

« Le Royaume est un véritable laboratoire d’innovations pour IFC réalisant plus de 25 transactions pionnières, dont beaucoup ont été reproduites dans d’autres pays d’Afrique et dans d’autres régions », a indiqué M. Sylla dans un entretien accordé à la MAP.

Rappelant les projets financés par l’IFC au Maroc, M. Sylla a réitéré l’engagement de son institution à accompagner le Royaume pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixés dans le cadre de son nouveau modèle de développement.

« Nous comptons développer des projets en nous concentrant sur le financement des collectivités locales pour réduire les disparités en matière d’infrastructure à travers le Maroc », a-t-il indiqué, notant que d’autres initiatives apporteront un soutien aux entreprises publiques dans leur transition vers des pratiques plus écologiques et des plans de décarbonation.

Et de noter que des efforts sont déployés pour verdir le secteur textile, élargir l’accès au financement pour les petites et moyennes entreprises, et renforcer les initiatives visant à garantir la sécurité alimentaire. « Nous souhaitons aussi continuer à favoriser l’expansion des entreprises marocaines en Afrique », a-t-il dit. « Depuis six décennies, IFC soutient l’essor du secteur privé au Maroc par le biais d’investissements et de services-conseils. Nous soutenons les efforts déployés par le Maroc pour atteindre ses objectifs de développement et nous renforçons nos activités autour de quatre piliers stratégiques », a fait savoir M.Sylla.

Le premier concerne la croissance verte et inclusive, en accompagnant la décarbonation de l’industrie marocaine et le verdissement du système financier et en nous positionnant sur de nouvelles frontières comme l’hydrogène vert, a-t-il expliqué.

Le deuxième pilier concerne le développement régional dans le cadre du soutien aux projets d’infrastructure régionaux, tandis que le troisième pilier concerne le soutien aux réformes du secteur privé et promouvoir l’entreprenariat et soutenir l’écosystème des start-ups, et enfin le développement des entreprises marocaines sur le continent africain.

« Nous assistons depuis plusieurs années les grandes banques marocaines en Afrique notamment pour financer les petites et moyennes entreprises, notamment dans les secteurs financier et manufacturier », a-t-il conclu.

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