Le Maroc, une plateforme “incontournable” pour les investisseurs et les entreprises françaises et européennes (diplomate)

Le Maroc est devenu, ces dernières années, une plateforme “incontournable” pour les investisseurs et les entreprises françaises et européennes, a affirmé le Consul du Maroc à Orléans, Kamal El Mahdaoui.

Le Royaume se positionne aussi en hub régional pour entrer en Afrique et joue un rôle important pour tous ceux qui souhaitent élargir leur vision sur l’immense marché africain, a souligné le diplomate marocain dans un entretien au quotidien “L’Echo républicain”.

En plus de ces atouts, le Maroc a signé plusieurs accords de libre-échange avec l’Union européenne, depuis 2000, ce qui lui donne un statut avancé dans la politique européenne de voisinage, a relevé le diplomate marocain ajoutant que depuis des années, le Royaume travaille avec l’Europe sur le rapprochement réglementaire pour faciliter les déplacements des entreprises des deux côtés de la Méditerranée.

Le diplomate marocain est revenu également sur les réformes sectorielles réalisées au Maroc, des réformes capables d’attirer des entreprises étrangères, notamment celles situées en Centre-Val de Loire, faisant observer que des avantages fiscaux et un accompagnement de qualité sont proposés à ces investisseurs qui choisissent des départements et des régions en plein essor au Maroc.

Il s’agit notamment des exonérations de certaines contributions sociales, des facilités de rapatriement des capitaux ou bénéfices, a expliqué M. El Mahdaoui, rappelant que le Maroc a gagné sept places et se classe 53e mondial, 3e dans le monde arabe et en Afrique et 1er en Afrique du Nord selon le classement de Doing Business 2020.

“Là où il y a de l’optimisme, il y a la confiance”, a affirmé le diplomate marocain cet entretien repris par plusieurs médias régionaux.

Concernant les secteurs porteurs actuellement dans le Royaume, il a cité notamment l’aéronautique avec l’installation au Maroc de groupes comme Safran et Bombardier, relevant que derrière les phosphates et l’agroalimentaire, l’aéronautique est le troisième secteur exportateur du pays. Il est suivi de l’électronique, de l’automobile, du textile et du secteur pharmaceutique.

Tout cela “prouve que l’économie marocaine a évolué au gré de la mondialisation de ces vingt dernières années mais aussi grâce à son potentiel. La formation est un atout d’attractivité de notre pays. Par exemple, la Peugeot 208, la voiture la plus vendue en France, est produite au Maroc. Nous exportons la Renault Dacia, etc.”, a détaillé le diplomate.

Il a fait observer, en outre, que “dès le début de la crise sanitaire mondiale, le monde entier a reconnu l’efficacité du Maroc dans la production des masques dont on était rapidement exportateur”, ajoutant que cela montre encore la solidité des entreprises marocaines.

Par ailleurs, a ajouté le consul marocain, “depuis le mois de juillet, et suite du discours royal, le Maroc a lancé un plan de relance de 120 milliards de dirhams pour accompagner le retour de la croissance post-Covid. Ce qui représente 11 % du PIB du pays”.

Le Royaume “prend (ainsi) de la vitesse dans cette nouvelle économie mondiale”, a-t-il assuré, soulignant que le Maroc, qui construit aussi un modèle économique plus inclusif et social, a su aussi sauver les emplois existants pendant la crise tout en protégeant les entreprises.

Le consul général du Maroc à Orléans s’est en outre félicité de la coopération “excellente et exemplaire” entre la région Centre-Val de Loire et celle de Fès-Meknès, avec des actions mises en place entre les universités, ainsi que dans le secteur de l’agriculture, de l’économie sociale et de la culture depuis quatre ans.

“Nous accompagnons les entreprises aussi grâce à la logistique aérienne”, a-t-il dit, évoquant un projet de ligne aérienne entre Châteauroux et Tanger qui est à l’étude et qui “avance très bien en lien avec la mairie et la Métropole”.

“On compte ajouter une deuxième ligne entre Tours et Marrakech. Les chefs d’entreprises nous ont exprimé leur volonté de renforcer cette liaison car Tanger constitue le point de départ vers Casablanca et jusqu’à Agadir grâce au futur TGV qui arrose déjà Casablanca”, a affirmé le diplomate marocain, faisant observer que les “investisseurs peuvent nous contacter et nous nous chargerons de les orienter ainsi que notre ambassade à Paris”.

Avec MAP

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