Le Pakistan s’apprête à élire son président, un proche du premier ministre pressenti
Les parlementaires pakistanais élisent mardi le président du pays, un poste honorifique auquel est pressenti Arif Alvi, un proche du Premier ministre Imran Khan.
Pour désigner le successeur de Mamnoon Hussai, plus d’un millier de sénateurs et de députés fédéraux et provinciaux devaient participer au scrutin qui se tient de 10H00 (05H00 GMT) à 16H00 (11H00) dans les différentes chambres concernées.
Au Pakistan, le président n’est pas élu au suffrage populaire. Le parti ayant remporté les législatives impose traditionnellement son candidat à ce poste. Trois candidats sont en lice. Le plus en vue, Arif Alvi, dispose du soutien du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI, ou « Mouvement pour la justice« ), actuellement au pouvoir sous la houlette d’Imran Khan.
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Il sera opposé au maulana Fazlur Rehman, le candidat du Jamiat Ulema-i-Islam, un parti d’opposition soutenu par la Ligue musulmane pakistanaise (PML-N), l’ancien parti au pouvoir.
La Parti du peuple pakistanais (PPP), troisième formation en nombre de sièges à l’Assemblée nationale, présente son propre candidat, Aitzaz Ahsan.
Géant musulman de plus de 207 millions d’habitants, le Pakistan apparaît actuellement menacé d’insolvabilité et pourrait être contraint de solliciter rapidement un prêt du FMI, selon les analystes.
Il figure en outre parmi les pays les plus touchés au monde par le réchauffement climatique et fait face à une pénurie d’eau accentuée par sa croissance démographique exponentielle.