Le PDG de Google se défend des accusations de «partialité»
Le PDG de Google, Sundar Pichai, s’est défendu lundi des accusations de « partialité » et affirmé que le premier moteur de recherche au monde n’était pas « politiquement biaisé ».
Dans les remarques que le responsable doit prononcer mardi lors d’une audition au Congrès et transmises à l’avance, M. Pichai insiste aussi sur l’importance pour le groupe du respect de la vie privée et de la sécurité informatique, Google étant selon lui déterminé à travailler avec le gouvernement américain « pour garder le pays en sécurité ».
L’entreprise californienne s’est régulièrement retrouvée ces derniers mois sous le feu des critiques du président américain Donald Trump et de certains élus dénonçant la « partialité » des géants du web et reprochant «la censure des voix conservatrices».
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Mais il est aussi fréquemment mis sur la sellette sur les sujets de la sécurité informatique et de sa domination du marché des moteurs de recherche sur internet. En septembre, M. Pichai avait refusé de participer à une audition au Sénat sur la question des opérations d’influences étrangères.
Mais il doit témoigner mardi devant une commission de la Chambre des représentants où les parlementaires américains l’interpelleront sur « la collecte, l’utilisation et les pratiques de filtrage » des données de ses utilisateurs.
Dans ses remarques préliminaires, M. Pichai nie fermement que Google soit guidé par un agenda politique.