Le Syndicat National des Finances demande la révision du statut administratif de certains salariés

Le Syndicat National des Finances, affilié à la Confédération du Travail Démocratique, a tenu son Conseil National à Mohammedia le 3 juin 2023. Il a exprimé son mécontentement face à la situation sociale du pays et à l’attitude du gouvernement, qui n’a pas respecté ses engagements en matière d’augmentation des salaires, de révision de l’impôt sur le revenu et de création d’un nouveau grade. Il a également dénoncé les données erronées utilisées par l’Observatoire Marocain de la TPME, qui ne reflètent pas la réalité des petites entreprises.

Le Syndicat a salué le dynamisme de sa négociation avec le Ministère de l’Economie et des Finances, qu’il considère comme le plus représentatif du secteur. Il a apprécié la décision du Bureau National de boycotter la session de mai 2023 du Comité d’Orientation et de Suivi de la Fondation de l’Entreprise Sociale, jusqu’à ce que le ministre convoque la session de janvier 2023 du dialogue sectoriel, qui aura lieu le 12 mai 2023. Il a mandaté le Bureau National pour poursuivre la négociation et obtenir des résultats concrets et nouveaux au profit des agents financiers lors de la session de juillet 2023 du dialogue sectoriel. Il a insisté sur la nécessité d’élaborer un statut des parcours de promotion juste, motivant et unifié, et d’ouvrir des ateliers de réforme globale du système de primes.

Le Syndicat a également revendiqué la correction du statut administratif des salariés licenciés empêchés de passer l’examen professionnel d’intégration dans cette catégorie en 2010, ainsi que des salariés titulaires d’un certificat de licence avant le 31 décembre 2010 et qui ont rejoint l’administration le 15 février 2010 après avoir réussi un concours de recrutement de techniciens.

Le Syndicat a adressé un courrier au Ministre de l’Economie et des Finances le 22 mai 2021, dans lequel il demande la révision du statut administratif de certains salariés qui ont été lésés par les conditions d’accès au grade d’administrateur adjoint de la paix 10.

Il s’agit des salariés qui étaient titulaires d’un certificat de licence avant le 31 décembre 2010 et qui ont été recrutés comme techniciens le 15 février 2010, après avoir réussi un concours. Ces salariés n’ont pas pu passer le concours professionnel d’intégration des détenteurs d’un certificat de licence, organisé le 25 décembre 2010, pour des raisons administratives. Ils n’ont donc pas eu la même opportunité que les salariés des autres ministères, secteurs publics et collectivités territoriales, qui ont accédé au grade d’administrateur adjoint de la paix 10.

Le Syndicat demande également au Ministre de rééquilibrer les commissaires aux comptes et les comptables publics à la Direction des Entreprises Publiques et de la Privatisation, en révisant la prime de responsabilité qui leur est allouée. Cette prime n’a pas été revalorisée depuis 2003, alors que ces salariés assument des responsabilités importantes (administratives, civiles, financières et pénales).

Le Syndicat plaide enfin pour une approche globale dans le traitement du dossier des salariés titulaires d’un doctorat, en leur garantissant les mêmes droits et chances que les docteurs des autres secteurs. Il demande aussi d’activer les dispositions de l’article 5 de la loi sur la société d’entreprise sociale pour les employés du ministère de l’Économie et des finances, afin de leur permettre d’adhérer à l’institution, dont ils sont exclus depuis sa création en 2014.

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