L’engagement du Maroc dans la lutte contre le changement climatique mis en lumière à Libreville

L’engagement du Maroc dans les efforts internationaux de lutte contre le changement climatique et ses efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ont été soulignés à Libreville lundi lors d’un panel ministériel, organisé dans le cadre de la Semaine africaine du climat.

Cet engagement, qui découle de la vision du Roi Mohammed VI, s’est traduit au fil du temps en actions et programmes concrets dans divers secteurs, notamment l’énergie, a déclaré la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, qui participe à la Semaine africaine du climat, qui s’est tenue dans la capitale gabonaise du 29 août au 2 septembre.
 
« Cet engagement a permis au Maroc de relever son ambition de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) à plus de 45 % d’ici 2030, dans le cadre de sa contribution déterminée au niveau national (CDN), dans le cadre de l’Accord de Paris et d’avancer sur la voie de la neutralité carbone », a déclaré Benali.
 
Elle a expliqué que la CDN du Maroc, qui comprend quelque 60 actions et mesures, repose principalement sur des projets et des programmes d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique qui contribuent à 60% du total des réductions d’émissions de GES ciblées.
 
Par conséquent, le secteur des énergies renouvelables est devenu un vecteur de richesse qui conduit à l’amélioration du bien-être humain et de l’équité sociale, tout en réduisant considérablement les risques environnementaux et la rareté des ressources.
Le Maroc n’a pas hésité, au cours des deux dernières années, à investir massivement dans les énergies renouvelables, l’objectif étant de porter la part à dépasser 52% dans le mix énergétique d’ici 2030, a encore souligné le responsable.
 
En outre, M. Benali a souligné le « leadership exemplaire » du Maroc en matière de développement durable et de transition vers une économie verte et inclusive, en soulignant notamment la Stratégie nationale pour le développement durable (SNDD).
 
Elle a également rappelé que l’élection du Royaume à la présidence de la 6ème session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (ANUE 6), reflète l’engagement du Maroc en faveur de l’environnement à travers son adhésion à la plupart des conventions multilatérales sur l’environnement, ainsi que par la mise en œuvre de celles-ci dans la législation nationale.
 
Sur la partie financement climatique, le ministre marocain a noté : « Nous sommes tout à fait d’accord pour dire que le financement mixte est souvent la solution idéale pour les projets d’infrastructures ou même les projets d’adaptation qui ont des taux de rendement relativement faibles ».
 
En ce sens, elle a plaidé pour des mécanismes de financement qui multiplient les efforts en termes d’efficacité, notamment pour développer les énergies renouvelables et consolider les sources de financement des pays qui ont déjà travaillé sur des réformes et des cadres réglementaires, comme c’est le cas du Maroc.
 
La Semaine africaine du climat, à laquelle participent des chefs d’État et de gouvernement, des responsables et des experts du monde entier, se tient en prélude à la COP-27 prévue en Égypte. Il vise à engager et à habiliter les parties prenantes à mener l’action climatique dans tous les pays, les communautés et les économies. Travailler ensemble ouvre la possibilité de faire progresser l’action climatique, de lutter contre les inégalités sociales et d’investir dans un développement bon pour l’humanité et la nature. Les participants devraient adopter des propositions pour la mise en œuvre d’actions régionales de lutte contre le changement climatique sur le continent et ailleurs.
 
La ministre marocaine de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, et des cadres supérieurs de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement participent également à l’événement.
Avec MAP

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