Les agréments « imposés » à Zakaria Moumni, exhument son tempérament toqué

Par Amine Ryad

Le boxeur junior amateur Zakaria Moumni a, une fois de plus, fait étalage de toute l’impéritie qu’on lui connait déjà, en nous gratifiant de pleurnicheries dignes d’un gamin privé de dessert et en croyant pouvoir berner les internautes, qui se sont, depuis longtemps, lavés les mains des inepties de ce trublion.

En effet, Zakaria Moumni s’est risqué, dans l’une de ses dernières sorties de route, à évoquer les agréments de transport dont son père et lui bénéficiaient depuis de longues années, en déclarant toute honte bue, n’avoir jamais voulu profiter de cette rente mensuelle, qui, tenez-vous bien, lui aurait été imposée !

Selon le raisonnement de Moumni, le Makhzen, qui ne cesse, à vrai dire, de l’envouter, lui aurait donc imposé une mensualité pécuniaire et ce, sans aucune raison apparente. Toutefois, ce que Moumni évite de préciser, c’est qu’il n’a pris son courage à deux mains pour aborder ce sujet… qu’après la décision de l’administration marocaine de l’exonérer de cette « taxe », puisque le quidam ne réside plus au Maroc et qu’il a déclaré, sur une chaine de télévision étrangère, « ne plus vouloir faire partie de ce pays », en déchirant, en direct, son passeport.

Aussi, revenons sur ces balivernes selon lesquelles deux agréments de transports lui auraient été « imposés » et posons-nous les bonnes questions. Comment est-ce possible qu’un Etat, riche de toutes ses institutions, puisse « obliger » un citoyen lambda d’accepter, de force, une rente mensuelle ? A-t-il été contraint de l’accepter sous la menace d’une arme ? Pourquoi ne nous explique-t-il pas les véritables circonstances ayant conduit à l’octroi de cet agrément ?

Si l’on fait l’effort de supposer que Zakaria Moumni a, effectivement été un « champion du monde », qu’est-ce qui explique que son père, qui ne compte, quant à lui aucun fait d’arme exceptionnel, a, lui aussi, pu bénéficier d’un agrément ? Ne serait-ce pas, plutôt, l’addiction de Zakaria pour le harcèlement et la mendicité, qui a acculé les autorités compétentes à considérer avec compassion et humanisme la précarité sociale de son géniteur comme condition favorable à la concession de cet agrément de transport ?

Encore est-il que nous continuerons à se demander et à interroger Zakaria Moumni sur les véritables dessous de cette histoire invraisemblable car, il semblerait que l’intéressé est simplement disposé à fournir sa propre version des faits. Une version avec laquelle il pense susciter la compassion de ses « followers » en se faisant passer pour une victime éplorée, alors qu’en réalité, Moumni s’acharne comme un fou à décrédibiliser jusqu’à son ombre.

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