Les enseignants appellent à l’action face à l’immobilisme du gouvernement
Les syndicats des enseignants ont décidé d’organiser une grève unitaire du 21 au 23 novembre 2023. Cette décision fait suite à l’échec du gouvernement et du ministère de l’Éducation à répondre aux revendications des syndicats de l’éducation, visant à mettre fin à la crise sans précédent dans laquelle se trouve actuellement le secteur.
Dans un communiqué, les syndicats ont critiqué les déclarations irresponsables des membres du gouvernement, qui témoignent de l’incohérence de leur approche face à la crise croissante dans le secteur de l’éducation nationale. Ils ont souligné l’absence d’un véritable dialogue sectoriel entre les représentants des travailleurs de l’éducation et le gouvernement, ainsi que l’absence de correction de la méthodologie pour faire face à la situation, notamment en ce qui concerne les revendications des travailleurs de l’éducation.
Les syndicats ont également dénoncé la tendance du gouvernement à fuir les manifestations pacifiques et à commettre des erreurs, au lieu d’adopter une approche responsable et claire de la crise. Ils ont appelé à un débat constructif entre toutes les parties concernées, conformément à la Loi fondamentale.
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Les syndicats ont souligné la souffrance continue des travailleurs de l’éducation en raison de l’ignorance de leurs revendications légitimes, en particulier la nécessité de corriger les dysfonctionnements du nouveau système éducatif de base, pour qu’il soit équitable et unifié.
Ils ont affirmé leur solidarité avec les travailleurs de l’éducation jusqu’à ce que leurs revendications légitimes soient satisfaites. Ils ont également exprimé leur soutien aux luttes des travailleurs de l’éducation qui rejettent le système de base actuel, et ont salué la position des associations de parents d’élèves, les invitant à ne pas se laisser entraîner dans les conflits entre les différentes parties, que certaines composantes du gouvernement cherchent à aggraver.
Cette grève unitaire des enseignants marocains témoigne de la frustration de la communauté éducative face à l’inaction du gouvernement et à l’absence de dialogue constructif avec les syndicats. La résolution de cette crise nécessite une réelle volonté politique de prendre en compte les revendications des travailleurs de l’éducation, afin d’assurer un système éducatif juste et de qualité pour tous les élèves marocains.