ActualitésEconomie

Les infrastructures hydroagricoles, un levier de croissance pour l’Oriental

Le ministère de l’Agriculture a initié un projet de modernisation des infrastructures hydroagricoles dans la région de l’Oriental. Ce programme, qui concerne trois importantes zones agricoles, a pour objectif d’améliorer l’irrigation, d’optimiser l’utilisation de l’eau et de favoriser le développement du secteur agricole essentiel de cette région stratégique du Maroc.

Un projet de modernisation des infrastructures hydroagricoles est en cours dans la région de l’Oriental, visant à améliorer l’irrigation et la gestion des ressources en eau. Ce projet concerne trois zones agricoles, totalisant 2.000 hectares, et cherche à rendre l’utilisation de l’eau plus efficace tout en soutenant le développement agricole de la région.

Le ministère de l’Agriculture, dans le cadre de cette initiative, a fait appel à une expertise externe pour évaluer les besoins spécifiques de chaque zone. L’objectif est de mettre en place des solutions adaptées pour optimiser l’irrigation, mieux gérer l’eau disponible et garantir un usage plus rationnel des ressources en eau.

Lire aussi :Un diagnostic minutieux et des mesures d’urgence afin de remédier aux dégâts des crues sur les activités agricoles

La première zone se trouve dans la commune de Sidi Boulenouar. Elle couvre 400 hectares au cours d’une+ année humide et dépend de l’eau de l’Oued Isly, acheminée par une conduite de plus de 2 km. Cependant, l’état de cette conduite laisse à désirer, et une étude est en cours pour décider si elle doit être remplacée ou réaménagée. Un forage a également été ajouté récemment pour améliorer l’approvisionnement en eau. Le but est de vérifier l’état des infrastructures et de proposer des solutions pour rendre l’irrigation plus performante.

Le deuxième périmètre, situé dans la commune de Sidi Moussa, couvre plus de 1.500 hectares. Il utilise un système de dérivation de l’Oued Isly, permettant de transporter 24 m³/s d’eau via un canal principal de 14 km. De plus, 5 m³/s sont réinjectés dans la nappe phréatique de la commune de Labsara. L’étude en cours vise à évaluer l’état des installations et à s’assurer qu’elles peuvent gérer les risques d’inondation, notamment autour des routes en aval du projet.

La troisième zone, à Bni Khaled, couvre environ 64 hectares. Elle dépend d’un ancien puits pour irriguer des canaux ouverts. Le projet propose de remplacer ces canaux par des conduites souterraines, afin de limiter les pertes d’eau et favoriser une irrigation plus ciblée et plus économe en ressources.

Ces projets s’inscrivent dans un objectif plus large : renforcer le potentiel agricole de la région de l’Oriental, qui dispose de 889.450 hectares de terres cultivables. La région est un acteur clé dans la production nationale, notamment pour des cultures comme l’olivier, l’amandier, la vigne et les agrumes, ainsi que dans l’élevage (viande rouge, lait, œufs et miel).

Articles similaires

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page