L’étude d’élaboration du Programme agricole des SIPAM coûtera 4 MDH

Afin d’assurer un développement, bénéficiant à toutes les composantes du secteur agricole, diverses initiatives sont mises en place. Ces efforts visent à promouvoir une croissance agricole inclusive, durable et équitable, le programme SIPAM entre dans ce cadre et vise à préserver l’agriculture traditionnelle et à soutenir les communautés agricoles et rurales pour une meilleure gestion des ressources naturelles.

Le programme SIPAM contribue à la conservation de la biodiversité, à l’adaptation au changement climatique et à la promotion de l’agroécologie. Pour sa mise en œuvre, le Maroc vient de charger le cabinet Novec de l’élaboration d’un programme national pour promouvoir le patrimoine agricole mondial, qui comprend déjà 72 systèmes dans 23 pays.

Afin de préserver son patrimoine agricole unique et de promouvoir des pratiques durables, le Maroc a récemment confié au cabinet NOVEC la tâche d’élaborer un programme national pour les Systèmes Ingénieux du Patrimoine Agricole Mondial (SIPAM). Ce programme vise à valoriser les agroécosystèmes occupés par les communautés locales et à soutenir leur subsistance et leur sécurité alimentaire.

Selon maghreb inetelligence, le cabinet NOVEC a obtenu le marché de l’étude d’élaboration du programme national, par la Direction du développement de l’espace rural et des zones de montagne, relevant du ministère de l’Agriculture au Maroc. Ce contrat, attribué le 19 mai, aura un coût d’environ 3.8 millions de dirhams.

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Les SIPAM sont des sites qui se distinguent par leur résilience et leur richesse en agro-biodiversité, en savoirs traditionnels, en cultures précieuses et en paysages exceptionnels. Ils sont gérés de manière durable par les agriculteurs, les éleveurs, les pêcheurs et les populations forestières, qui entretiennent une relation étroite avec leur territoire.

Depuis son lancement lors du Sommet mondial pour le développement durable en Afrique du Sud en 2002, ce programme a recensé 72 systèmes dans 23 pays à travers le monde. Le Maroc, quant à lui, a déjà réussi à inscrire deux systèmes nationaux au sein de cette initiative. Le premier est l’espace arganier Ait Souab-Ait Mansour, situé dans l’Anti-Atlas (province de Tiznit), qui a été reconnu en décembre 2018. Le second est les Ksours de Figuig, inscrits en décembre 2022.

Cette démarche témoigne de l’engagement du Maroc à préserver et valoriser son patrimoine agricole exceptionnel, en accordant une reconnaissance internationale à des sites qui jouent un rôle crucial dans la préservation de la biodiversité, la conservation des savoirs traditionnels et le maintien des modes de vie durables des communautés locales. Le développement du programme national par la Direction du développement de l’espace rural et des zones de montagne témoigne de la volonté du pays de promouvoir des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement et bénéfiques à long terme pour les populations rurales.

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