L’expérience marocaine en matière de promotion de l’emploi et de soutien à l’entreprise mise en exergue au Caire
Les différentes réformes entreprises par le Maroc en matière de promotion de l’emploi et de soutien à l’entreprise ont été mises en exergue, lundi au Caire, par le ministre du Travail et de l’Insertion professionnelle, Mohamed Yatim.
Intervenant dans le cadre des travaux du 45è congrès arabe du travail, qui se tient dans la capitale égyptienne, M. Yatim a indiqué que le Maroc a lancé, au cours de la dernière décennie, un train de réformes macro-économiques, sectorielles, structurelles et juridiques, qu’il a adossées à un considérable « effort » financier en termes d’investissement public en vue de mettre en oeuvre les stratégies sectorielles visant à renforcer le réseau des infrastructures, à stimuler la croissance et à réduire les disparités sociales et spatiales.
En ligne de mire, ces réformes visent à améliorer le climat des affaires, renforcer le partenariat public-privé, appuyer les petites et moyennes entreprises et asseoir un cadre incitatif pour affranchir l’entreprise des procédures administratives compliquées, a ajouté le ministre, soulignant que « l’investissement public au Maroc est le premier sur le continent africain, ce qui a offert au +tissu productif national+ d’innombrables opportunités d’investissement tant au niveau local qu’à l’étranger ». Pour faire face aux défis liés à l’emploi, il convient, en plus des efforts visant à améliorer la croissance et l’investissement générateur d’emploi, d’opter pour des approches et politiques publiques volontaristes qui sauraient contenir les besoins croissants en termes d’emploi », a estimé M. Yatim.
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Partant de cette idée, a-t-il dit, le gouvernement marocain a mis en place un comité ministériel composé de 15 départements de même qu’il a adopté un plan national de l’emploi axé sur cinq piliers qui consistent à soutenir la création d’opportunités d’emploi, adapter l’enseignement et la formation aux exigences du marché du travail, appuyer les actes de médiation, à améliorer les conditions du travail et à promouvoir la dimension régionale en matière de travail. Il a, en outre, indiqué que le gouvernement, partant des Hautes orientations royales visant à revoir le modèle de développement, a entamé la mise en place d’une approche globale visant la mise au point d’un programme de développement participatif visant la création de la richesse et la mise à niveau de toutes les régions pour qu’elles puissent contribuer au développement.
Organisé jusqu’au 15 courant, le 45è congrès arabe du travail aborde plusieurs sujets, notamment la responsabilité sociétale des établissements privés et la productivité et son rôle dans l’amélioration de la compétitivité. Le Maroc est représenté à ce congrès par une délégation conduite par le ministre du Travail et de l’insertion professionnelle, et qui comprend le secrétaire général de l’Union Générale des Travailleurs du Maroc (UGTM), Ennaâm Miara, des représentants de la Fédération des chambres marocaines de commerce, d’industrie et des services, la Confédération générale des Entreprises du Maroc (CGEM), la Confédération démocratique du Travail (CDT) et de l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM).